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Voici l’âge réel auquel la fertilité des femmes commence à baisser, selon la science

Crédit Photo : iStock

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Vous n’êtes pas sans savoir que la production d’ovules chez la femme est limitée, tandis que du côté de la gent masculine, la production de spermatozoïdes est infinie et ne disparaît qu’à la fin de leur vie. En effet, dès leur naissance, les femmes se voient “attribuer” un nombre prédéfini d’ovules immatures (les ovocytes) et ce, pour le restant de leurs jours. 

C’est ce qu’on appelle, dans le jargon scientifique, la “réserve ovarienne”. En moyenne, on estime ainsi qu’une femme possède entre 400 et 500 ovocytes au cours de son existence. Et plus le temps passe, plus ce stock d’ovules s’amoindrit, jusqu’à laisser place finalement à la ménopause. 

Les hommes, quant à eux, peuvent produire des spermatozoïdes de manière presque illimitée. Si la baisse de la fécondité les touche aussi, elle ne se traduit pas par une fin de la production, mais altère “seulement” la qualité du sperme.

Dans l’imaginaire collectif traditionnel, quelles sont les étapes-clés du déclin de la fertilité féminine ?

D’après plusieurs études scientifiques, reprises par nos confrères de Passeport Santé, la probabilité d’avoir un enfant est de 25% par cycle à 25 ans. Comme mentionné précédemment, ce taux diminue avec le temps : il n’est plus que de 12% par cycle à 35 ans ; de 6% par cycle à 40 ans ; et de 0% à 45 ans.

De surcroît, une étude plus récente, reprise par nos homologues de Cosmopolitan, détermine avec précision l’âge auquel la fertilité des femmes commence à diminuer. Et il semble qu’il déjoue tous les paris qui avaient déjà été faits.

Selon les scientifiques, l’âge précis auquel la fertilité diminue est de…

37,1 ans : c’est l’âge auquel la fécondité des femmes se dégraderait, selon une étude publiée dans le Journal of American Medecine Association.

Depuis des dizaines d’années, la science s’évertuait à affirmer que la fertilité déclinait dès l’âge charnière de 35 ans. Les apports récents de cette toute nouvelle étude prouvent donc qu’elle survient un peu plus tard.

Et ces conclusions paraissent d’autant plus avérées quand on sait la durée sur laquelle l’étude a été menée : près de 60 ans de statistiques ont été nécessaires pour dresser ce constat.