Nominé pour 4 Oscars, et lauréat du meilleur film d’animation de l’année, “Les Indestructibles” est l’un des meilleurs films d’animation des années 2000.
À mi-chemin entre Toy Story, Superman et Office Space, il offre un éventail infini de séquences d’action, de créativité visuelle et d’humour bien dosé. Le réalisateur Brad Bird (qui a réalisé quelques épisodes des Simpsons) ne se contente pas de créer un film mémorable, il prête également sa voix à l’un des personnages vedettes des Indestructibles, Edna Mode.
Dans la riche tradition des classiques de l’animation tels que Bambi (1942), La Belle et la Bête (1991) et Le Roi Lion (1994), Walt Disney Pictures s’associe une fois de plus aux studios d’animation Pixar pour produire un film que les enfants et les adultes aimeront avec autant de verve et de passion.
L’histoire des Indestructibles se déroule dans la ville fictive de Metroville (un hybride des deux maisons de Superman, Metropolis et Smallville). Metroville abrite plusieurs super-héros miraculeux qui font tout, de la chasse aux meurtriers maléfiques au sauvetage des chats coincés dans les arbres.
Le plus célèbre de ces super-héros est M. Incredible (Craig T. Nelson), qui ressemble à Superman par sa force et son style. Peu après le mariage de M. Incroyable avec la sémillante Elastigirl (Holly Hunter), une vague de poursuites civiles et d’autres délits injustifiés sont intentés contre les super-héros par les personnes qu’ils sauvent, qui invoquent de nombreux dommages à leur personne à la suite de leur sauvetage.
La vague d’actions en justice, et la pression qu’elle exerce sur le budget du gouvernement local, font basculer l’opinion publique contre les super-héros et les forcent à se cacher.
Hébergé par le programme gouvernemental de protection des témoins, M. Incroyable a pris une nouvelle identité : celle de Bob Parr, un banlieusard ordinaire de la classe moyenne qui travaille comme spécialiste des réclamations d’assurance.
Recroquevillé dans son bureau, Bob Parr doit faire face aux difficultés typiques d’un travail de 9 à 5, à un patron qu’il déteste et à des règlements qu’il juge immoraux et préjudiciables aux clients de l’entreprise.
Pendant ce temps, Elastigirl s’appelle désormais Helen Parr, et elle s’est habituée à son nouveau rôle de femme au foyer pour élever les trois enfants super-héros du couple : Violet (une fille timide capable de devenir invisible), Dash (un garçon insolent capable de courir très vite) et Jack-Jack (un bébé sans super-pouvoirs connus à ce jour).
Tout va bien jusqu’à ce que M. Incroyable, désireux de retourner à une vie d’aide aux gens, soit contacté par une organisation gouvernementale super secrète qui espère obtenir son aide. Lorsqu’il s’avère qu’il s’agit d’une conspiration élaborée par le maléfique Syndrome (Jason Lee), un ancien lèche-bottes de M. Incroyable devenu mauvais, Elastigirl et toute la famille Parr doivent risquer de faire sauter leur couverture pour sauver M. Incroyable, et le monde, d’une catastrophe certaine.
Les Indestructibles mérite de figurer sur la liste des 100 meilleurs films jamais réalisés. Il est tellement bon. La partition musicale, composée par Michael Giacchino (connu pour son travail sur Alias), se moque de l’enregistrement numérique multipiste d’aujourd’hui en faveur des enregistrements analogiques des années 1960 dans son effort pour recréer l’ambiance jazz-orchestre souvent associée à l’âge d’or des bandes dessinées.
Cette attention portée à la forme et aux détails de l’histoire donne le ton du film Les Indestructibles. Et c’est pourquoi le film est absolument à voir. Son mélange méticuleux de sons et d’images, associé à un scénario totalement hilarant, voire ingénieux, fait des Indestructibles un candidat solide au titre de meilleur film des années 2000.