On le sait, faire du sport est bon pour la santé. Mais une activité en particulier serait idéale pour réduire le risque de mort prématurée, selon une étude scientifique.
Faire du sport est indispensable pour se maintenir en bonne santé. Si beaucoup ont déjà inclus les exercices de cardio training dans leur routine, à l’instar du running, il s’avère qu’une autre activité bien particulière permettrait d’augmenter l’espérance de vie. On vous dit tout.
Cette activité permet de réduire significativement le risque de décès prématurés !
Se bouger et faire du sport au moins deux à trois fois par semaine. C’est le conseil que ne cessent de répéter les professionnel.le.s de santé.
Il faut dire que les bienfaits d’une activité sportive sur la santé sont nombreux. Parmi lesquels, une diminution du stress, une amélioration du sommeil, un bon entretien des articulations ou encore une baisse des risques de développer un cancer.
En effet, selon un rapport publié en 2020 par l’Injep (institut nationale des jeunes et de l’éducation populaire), 66% des individus âgés de 15 ans et plus pratiquent au moins une activité sportive (en France).
Ce sont d’ailleurs les exercices cardio qui dominent le classement des sports les plus pratiqués, avec un chiffre qui grimpe à 40% pour la course et la marche.
Néanmoins, une autre activité permettrait de réduire significativement le risque de décès prématurés. Il s’agit du renforcement musculaire. C’est en tout cas ce qu’atteste une étude publiée dans le British Journal of Medicine.
Renforcement musculaire et baisse du risque de décès prématurés : que dit l’étude ?
Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques se sont intéréssé.e.s aux pratiques sportives d’un groupe de personnes âgées de 19 à 97 ans, sans problèmes de santé graves.
Ils.elles ont découvert que les exercices de renforcement musculaire permettaient de diminuer le risque d’une mort prématurée, toutes causes confondues (maladies cardiovasculaires, cancer généralisé, diabète et cancer du poumon). Une baisse de 10 à 20% des risques, selon eux.elles, si ce type d’activité est pratiqué 30 à 60 minutes par semaine.
À noter : aucune association n’a été observée entre les activités de renforcement musculaire et le risque de certains cancers spécifiques (cancers du côlon, des reins, de la vessie et du pancréas).
Les scientifiques ont aussi tenu à insister sur le fait que pratiquer plus de 60 minutes de renforcement musculaire par semaine ne diminuait pas davantage les risques.