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Voici les 10 aliments les plus nocifs pour la planète

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Les aliments, que nous consommons sur la planète, peuvent aussi être polluants. En effet, ils ne le sont pas directement parce qu’ils ne dégagent pas de gaz à effet de serre ni d’autres substances polluantes.

Deux raisons peuvent prouver effectivement que les aliments que l’être humain consomme, sont polluants : tout d’abord, un simple voyage en avion ou en bateau d’un recoin de la planète à un autre alourdit grandement le bilan carbone. Ensuite, toutes les méthodes utilisées pour faire pousser, grandir et entretenir l’aliment avant qu’il arrive dans les plats (engrais, pesticides, etc.) augmentent considérablement les émissions de CO2.

Voici 10 aliments les plus nocifs pour la planète et dont il serait mieux de diminuer la consommation :

La viande

La viande est à ce jour l’aliment qui pollue le plus la terre, au grand dam des carnivores. L’alimentation des bœufs, des porcs et de l’agneau dans les élevages, qui se fait principalement à base de graines végétales. Cette dernière contribue donc grandement à la déforestation. Sans compter que l’élevage animal pour fabriquer de la viande est également responsable d’une grande production de gaz à effet de serre.

Pour réduire son impact environnemental, privilégiez les viandes élevées sur des exploitations moins grandes et moins industrielles ou réduisez votre consommation à quelques jours dans la semaine ou dans le mois. Il existe pléthore de petites recettes sans viande et végétariennes absolument délicieuses que vous pouvez essayer à la maison et peut-être même adopter toute l’année.

Le sucre

Peut-être qu’en ce moment vous lisez de plus en plus combien le sucre a un impact négatif sur la santé et qu’il est important d’en réduire sa consommation. Outre les caries et les maladies cardiovasculaires, la consommation du sucre est également néfaste pour l’environnement. Sa culture serait celle qui détruit le plus l’écosystème. Et pour cause, les plantations de cannes à sucre sont extrêmement gourmandes en eau, une ressource qui comme vous le savez, commence à manquer dans certaines zones de la planète.

Sa production extensive occasionne une forte utilisation de pesticides ainsi qu’une érosion des sols. Or un sol dépourvu de contenus organiques est un sol aride… Voilà une autre raison de réduire sa consommation de sucre et de prôner une culture plus durable.

Le café

La production de café génère en effet les mêmes problématiques que celle du cacao. Elle demande beaucoup d’eau, participe activement à la déforestation et nécessite l’usage souvent excessif de produits chimiques toxiques. Sans compter qu’à l’autre bout de la chaîne, on achète le café en capsules qui finissent à la poubelle et polluent l’environnement. Une boucle au demeurant sans fin qui peut être érodée si l’on se tourne davantage vers du café bio, plus respectueux de l’environnement.

L’eau minérale

Si l’eau est indispensable au quotidien et qu’il est conseillé d’en boire beaucoup pour irriguer son corps, l’eau en bouteille est vendue avec son lot de complications. On en compte pas moins de 50 milliards vendues à travers le monde chaque année. Le principal problème ? Le plastique, évidemment. Pour fabriquer les bouteilles d’eau, on brûle plusieurs millions de barils de pétrole par an. Une méthode qui a un impact environnemental catastrophique, d’autant plus que ces bouteilles ne sont recyclées à ce jour qu’à 20 %. Pour limiter cela, il est préférable de boire l’eau du robinet autant que faire se peut. Si celle que vous avez chez vous est claire et potable, peut-être que vous pouvez vous passer de votre pack hebdomadaire.

L’huile de palme

Si vous aimez une certaine pâte à tartiner incontournable dans le commerce, vous savez que le débat sur l’huile de palme qui entre dans sa composition fait rage depuis déjà quelques années. On en retrouve dans l’alimentaire (confiseries, plats préparés, laits pour enfants, etc.) mais également dans de nombreux produits cosmétiques. L’huile de palme est responsable de la déforestation massive dans de nombreuses régions équatoriales.

Pour mener à bien sa production, des hectares de forêts sont brûlés en Indonésie, en Malaisie et sur le continent Africain pour faire pousser les palmiers à leur place. Non seulement ces grands feux génèrent des gaz à effet de serre, mais le fait d’abattre des arbres a causé la disparition de plusieurs espèces animales dont l’orang-outang qui est en voie d’extinction après la disparition de 90% de sa population.

Le chocolat noir

Vanté pour ses différents avantages sur la santé et la ligne, le chocolat noir est fortement consommé. Or qui dit consommation en hausse, dit production en hausse. Comme pour l’huile de palme, la culture du cacao entraîne des déforestations massives. Des arbres sont arrachés pour laisser la place à des cacaoyers plus rentables, mais aussi plus gourmands en eau. On estime à 2.400 litres le besoin en eau pour faire seulement 100 g de chocolat. Ces besoins spéciaux agressent l’écosystème, piochent dans des ressources naturelles déjà fragilisées et nuisent au développement d’espèces animales comme le tigre et le rhinocéros.

Une fois le cacao récolté, il passe par de nombreuses transformations pour devenir la tablette de chocolat que l’on achète au supermarché. Ces transformations participent à l’émission de gaz à effet de serre. L’une des techniques pour réduire cet impact serait d’acheter son chocolat chez des artisans et non pas dans le commerce qui le fabrique à la chaîne.

Le poisson

Tout comme la viande, le poisson fait partie de l’alimentation de base de beaucoup d’entre nous. Or, certaines espèces sont consommées plus que d’autres et font donc l’objet d’une surproduction. C’est le cas du saumon, le poisson préféré des Français, et du thon rouge. Aux côtés du cabillaud, de la sole, ou encore de la dorade, ils font partie des poissons victimes de la surpêche, à tel point que le thon rouge est en voie de disparition.

Les conditions d’élevage sont elles aussi problématiques puisqu’il faut compter 3 kg de poissons sauvages pour produire seulement 1 kg de saumon d’élevage. De nombreux produits chimiques sont utilisés dans les élevages pour prévenir les maladies et les infections dans les bassins. Problème : ces produits polluent souvent au-delà des bassins et nuisent à la faune marine qui est déjà menacée par la surpêche et l’altération de la chaîne alimentaire. La solution ? Manger moins de poissons afin que l’écosystème marin ait le temps de se régénérer.

Le riz

Aussi jolies soient-elles, les rizières géantes ne sont pas sans conséquences sur l’environnement. La production de riz, l’une des céréales les plus cultivées dans le monde, rejette dans l’atmosphère entre 50 et 100 tonnes de méthane chaque année. Un taux énorme qui dépasse même celui de la production de viande qui n’est pourtant pas en reste. Sans compter que la culture du riz nécessite elle aussi une grande quantité d’eau (plus de 3.000 litres pour 1 kg de riz).

D’autres céréales participent aussi aux émissions de gaz. C’est le cas du maïs (première céréale la plus cultivée au monde) et du blé, qui entrent souvent dans la composition de produits transformés que l’on retrouve dans le commerce.

Le soja

Aliment phare des régimes sans viande, le soja non plus n’est pas tout blanc. En l’occurrence, il est produit en grande quantité (300 millions de tonnes chaque année) pour servir différents usages plus ou moins néfastes pour l’environnement. À l’état de graines, le soja est utilisé dans les élevages pour nourrir les bêtes. On l’utilise également pour produire l’huile de soja destinée à l’alimentation humaine, mais aussi le tofu.

Ces transformations sont à l’origine de toutes les dégradations environnementales citées ci-dessus, à savoir : la déforestation, l’utilisation de produits chimiques lourds et la production de gaz à effet de serre. Afin de pallier ce problème, le mieux reste encore de réduire sa consommation de soja et d’opter pour d’autres aliments moins gourmands en ressources naturelles et moins polluants comme les lentilles par exemple.

Certains fruits

Vous êtes-vous déjà demandé comment certains fruits d’été se retrouvent sur les étals en hiver et vice versa ? Pour être en mesure de vous fournir des bananes toute l’année, certaines régions du monde tournent à plein régime pour les faire pousser et les expédier par cargo dans les pays où elles ne sont pas cultivées.

La surproduction concerne d’autres fruits comme la mangue, la pêche ou les dattes. Pour les faire pousser en nombre toute l’année, on les gorge d’eau (entre 800 et 3.000 litres pour 1 kg, en fonction du fruit), les gave d’engrais et les noie sous les pesticides. Un mélange de procédés néfastes qui menacent grandement la couche d’ozone. Le mieux pour remédier à votre échelle, c’est de consommer local et surtout de saison.