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Voici les 10 hackers les plus dangereux de tous les temps

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Avec la révolution de la technologie et des outils performants, les hackers sont de plus en plus nombreux et puissants dans le monde entier.

Aujourd’hui, les pirates sont une force imposante et impossible à ignorer, que ce soit pour les particuliers, les entreprises et, depuis peu, les États.

Ainsi, la guerre en Ukraine a été l’occasion de découvrir un nouveau type d’armée, cette fois composée d’experts en cybersécurité qui défendent, ou attaquent les structures vitales d’un pays.

Voici les 10 hackers les plus dangereux de tous les temps :

Kevin Mitnick

Kevin Mitnick est une véritable légende dans le monde du hacking. En 1982, alors qu’il est encore adolescent, il pirate le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD), un exploit qui inspirera le film War Games. D’autres faits d’armes sont notables, mais c’est surtout sa vision qui a fait de Kevin Mitmick le hacker renommé qu’il est aujourd’hui.

En effet, il n’a jamais souhaité profiter des données qu’il avait en sa possession. L’histoire raconte qu’il a un jour obtenu les pleins pouvoirs sur le réseau de Pacific Bell, simplement pour prouver qu’il en était capable.

Anonymous

On ne présente plus Anonymous. Si le collectif est aujourd’hui très actif pour aider l’Ukraine contre la Russie, c’est en 2003 que celui-ci voit le jour sur un topic 4chan. Porte-étendards des white hat, Anonymous pirate notamment l’Église de Scientologie en 2008 pour démanteler son réseau. S’en suit une série d’actions politiques contre divers gouvernements. Anonymous est surtout connu pour parvenir à garder secrète l’identité de ses membres, grâce notamment à l’absence de hiérarchie au sein du groupe.

Adrian Lamo

En 2001, Adrian Lamo, alors âgé de 20 ans, se fait connaître en modifiant un article de Reuters pour y ajouter une fausse citation. Encouragé par sa réussite, il pirate le New York Times en 2002 et s’ajoute lui-même à la liste des sources fiables afin d’avoir accès à des données sensibles sur plusieurs personnalités publiques.

Albert Gonzalez

Albert Gonzalez était un membre respecté du site Shadowcrew.com, un forum cybercriminel populaire du darknet. Il se fait arrêter à 22 ans et décide de coopérer avec les autorités pour éviter la prison. Il aidera ainsi à retrouver la trace de plusieurs membres clés de Shadowcrew.com. Pourtant, cela ne l’a pas empêché de continuer ses activités illicites. Au total, il aurait amassé 256 millions de dollars en piratant des cartes bancaires, et ce, pour une seule des multiples banques qu’il a attaquées.

Mattew Bevan et Richard Pryce

On monte encore d’un cran avec un duo de hackers accusé ni plus ni moins d’avoir failli déclencher une troisième guerre mondiale. En piratant plusieurs réseaux militaires à travers le monde, notamment aux États-Unis et en Corée du Sud, ils envoyèrent des documents extrêmement confidentiels à des pays ennemis. Pour leur défense, ils ont assuré être à la recherche de preuves de l’existence d’une vie extraterrestre.

Jeanson James Ancheta

Jeanson n’est intéressé ni par l’argent ni par la gloire. Son passe-temps, c’est les bots. En 2005, il infecte pas moins de 400 000 ordinateurs à l’aide de ses bots faits maison. Il passera 57 mois en prison, ce qui fait de lui le premier hacker à être condamné pour l’usage de bots malveillants.

Michael Calse

Michael Case n’a rien à envier à ses prédécesseurs. À 15 ans, décidément, il pirate tout bonnement Yahoo, alors le moteur de recherche le plus populaire du web. Il ne s’arrête pas là puisqu’il décide de faire crasher Dell, eBay, CNN and Amazon via des attaques DDoS, le tout en seulement une semaine. Ces activités soulevèrent pour la première fois une réelle inquiétude liée à la cybersécurité.

Kevin Poulsen

Encore un génie précoce. À seulement 17 ans, Kevin Poulsen pirate en 1983 ARPANET, l’ancêtre d’Internet utilisé à l’époque par le Pentagone. Plus tard, en 1888, il hacke un ordinateur du gouvernement et y découvre des documents confidentiels concernant la situation politique aux Philippines. Après plusieurs condamnations, il se convertira en « white hat », un hacker œuvrant pour le bien de tous.

Jonathan James

Sous le pseudo cOmrade, Jonathan James est surtout connu pour avoir piraté le ministère de la Défense américain… à seulement 15 ans. Arrêté en 2000, il aura récupéré plus de 3000 messages confidentiels d’employés. Il ne passera que 6 mois en prison.

Astra

Astra est le seul hacker de cette liste à apparaître sous un pseudonyme. Et pour cause : sa véritable identité n’a jamais été dévoilée. Son exploit le plus remarquable est sans doute ces attaques à répétition contre le groupe Dassault, une entreprise française spécialisée dans l’aéronautique militaire. De ces attaques, il retire plusieurs logiciels et technologies de pointe qu’il revend à 250 personnes à travers le monde. Dassault, quant à lui, perdra 360 millions de dollars à essayer de réparer les dégâts.