La dette extérieure (publique et privée) des pays africains a atteint, selon un rapport de la Banque mondiale, le montant colossal de 1.074 milliards de dollars.
Ce volume reste toutefois fortement concentré au niveau d’une poignée de pays, dont des puissances économiques. Cette colossale dette entraîne par ailleurs des remboursements qui pèsent énormément sur les budgets des Etats africains.
La dette extérieure, définie par la Banque mondiale (BM) comme la somme de la dette publique et la dette privée, garanties et non garanties, et la dette à court terme (délai maximum d’un an), ne cesse de croître au niveau du continent africain pris globalement.
A cause des déficits budgétaires abyssaux, surtout au cours de ces trois dernières années, le recours à l’endettement est l’une des solutions adoptées par de nombreux pays africains.
A fin 2021, le stock de la dette extérieure totale des pays du continent s’est établi 1.074 milliards de dollars, dont 790 milliards de dollars contractés par les pays d’Afrique subsaharienne et 284 milliards de dollars par les pays africains de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), selon le rapport de la Banque mondiale sur la dette extérieure 2022.
Ce montant est relativement élevé par rapport au PIB du continent, qui tourne autour de 3.000 milliards de dollars, mais il demeure très soutenable, même si on note des divergences énormes entre les pays.