On dit que l’inégalité entre les sexes touche tout le monde. C’est vrai. Et toute société qui refuse aux femmes la possibilité de travailler ne fait que jeter les bases de sa propre pauvreté perpétuelle.
La plupart des sociétés du monde sont composées de plus de femmes que d’hommes. Et refuser aux femmes la possibilité de travailler signifie simplement qu’elles, les femmes, ne seront pas en mesure de contribuer à la création de richesses. Au lieu de cela, elles seront entièrement dépendantes des hommes, devenant ainsi des passifs au lieu des membres utiles de la société qu’elles sont censées être.
Pendant de nombreuses années, c’était le cas dans toute l’Afrique ; une époque où de nombreuses femmes restaient simplement à la maison en tant que femmes au foyer, alors que seuls leurs maris travaillaient. Avance rapide jusqu’au 21e siècle, les choses ont beaucoup changé. Mais il reste encore un long chemin à parcourir. Comme vous le verrez bientôt, seuls 13 pays figurent parmi les 65 pays les plus progressistes pour les femmes entrepreneurs, selon le dernier MasterCard Index of Women Entrepreneurs publié le mois dernier.
Avant de passer à la liste, voici un élément intéressant à prendre en compte : les femmes entrepreneurs contribuent actuellement à environ 37 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. Elles y parviennent en travaillant dans leur épicerie locale, en exerçant une profession dans le domaine de la santé ou en créant leur propre entreprise. Selon Jane Prokop, vice-présidente exécutive de MasterCard, c’est exactement la raison pour laquelle il faut encourager davantage de femmes à participer au marché du travail mondial, dans la mesure de leurs possibilités.
« Donner aux femmes les moyens de jouer un rôle à part entière et égalitaire dans le monde du travail, et en particulier donner aux femmes entrepreneurs et propriétaires d’entreprises les moyens d’agir, est une voie pour alimenter une reprise économique mondiale qui soit plus équitable et durable pour tous », a déclaré MasterCard.
L’indice Mastercard des femmes chefs d’entreprise 2021
Rappelons que l’indice MasterCard des femmes chefs d’entreprise vise à donner un aperçu global des progrès réalisés par les femmes du monde entier dans le monde des affaires. Le classement s’appuie sur les facteurs socio-économiques qui encouragent ou freinent les femmes entrepreneurs.
Selon MasterCard, l’indice a utilisé 12 indicateurs et 27 sous-indicateurs pour déterminer les éléments suivants : les résultats en matière de promotion des femmes entrepreneurs, le capital de connaissances et l’accès financier et, surtout, les conditions de soutien à l’entrepreneuriat.
À la fin de l’évaluation, 65 pays ont été classés comme étant les meilleurs pour les femmes entrepreneurs, à commencer par les États-Unis, le Canada et la Nouvelle-Zélande qui se sont classés aux trois premières places. Par ailleurs, sur les 56 pays, seuls 13 se trouvent en Afrique. Voir les pays ci-dessous, classés par ordre d’apparition sur la liste.
Botswana : Ce pays d’Afrique australe se classe au 35e rang de l’indice mondial. C’est le premier pays africain à avoir le meilleur classement de l’indice.
Afrique du Sud : Le pays suivant sur la liste est l’Afrique du Sud, qui s’est classée au 37e rang de l’indice mondial.
Ghana : Ce pays d’Afrique de l’Ouest se classe 48e dans l’indice mondial.
Madagascar : Ce pays insulaire a pris la 50e place de l’indice mondial.
Ouganda : Après le Ghana, l’Ouganda occupe la 52e place de l’indice mondial.
Nigeria : Le pays le plus peuplé d’Afrique s’est classé à la 53e place de l’indice mondial des meilleurs pays pour les femmes entrepreneurs.
L’Éthiopie : Le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique se classe à la 54e place.
Angola : Il a pris la 55e place de l’index mondial.
Tunisie : Ce pays d’Afrique du Nord arrive en 56e position.
Maroc : Il se classe à la 59e place de l’indice mondial.
Algérie : Il suit à la 60e place.
Malawi : Le Malawi se classe au 63e rang.
Égypte : Enfin, nous avons l’Égypte au numéro 64.
