On connaît tous cette règle ou ce conseil qui dit que dîner tard n’est pas bon pour la santé. Les heures de repas ont de l’influence sur notre sommeil, notre ligne ou encore les risques de cancer. Mais ce n’est pas tout, d’après les chercheurs du Salk Institute for Biological Studies, en Californie (États-Unis), les femmes qui dîneraient après 18 heures seraient moins protégées contre les accidents et maladies cardio-vasculaires.
Pour l’étude qui a été réalisée en 2019, le professeur Satchin Panda et son équipe ont analysé les états de santé de 2 groupes de souris aux habitudes alimentaires différentes. Le premier pouvait se nourrir à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit, le deuxième ne pouvait pas manger après 18h. Ils ont ainsi passé au peigne fin menus, heures des repas et système cardio-vasculaire.
Les résultats ont mis en évidence un lien entre horaire de prise de repas et risques cardio-vasculaires. Effectivement, les souris qui consommaient une bonne partie de leur apport calorique journalier après 18 heures avaient une pression artérielle plus élevée que les autres. Les taux de cholestérol et de diabète de type 2 étaient également plus importants. Plus étonnant encore, la prise de repas avant 18h a permis de faire baisser le diabète de certaines souris.
De précédentes études avaient déjà établi un lien entre dîner tardif et hausse de la pression artérielle chez les personnes hypertendues. Et ce quel que soit le sexe des patients.
Depuis quelques temps, les chercheurs s’intéressent de plus en plus à la chronobiologie, l’étude des rythmes biologiques. Horaires de prise de traitement ou de repas, de pratique d’une activité physique ou sportive. Pour gagner de l’énergie, éviter certains risques ou se soigner, tout est une question d’heure selon certaines études.
Avec Femme Actuelle.