Une étude américaine sur 200 000 Américains a permis d’estimer un âge d’or selon la quantité de messages reçus sur les sites de rencontre. Il en ressort que les femmes seraient plus attractives à 18 ans tandis que les hommes le seraient à 50 ans. Les femmes dans leur vingtaine seraient à “l’apogée physique”, pendant que les hommes dans leur quarantaine, cinquantaine, à leur “apogée sociale”.
Les hommes affirment sans complexe leur préférence pour les femmes bien plus jeunes qu’eux. L’acteur Leonardo DiCaprio, 47 ans, n’a jamais fréquenté une femme de plus de 25 ans. Ou encore l’écrivain français Yann Moix, 54 ans, qui déclarait en 2019 être incapable d’aimer une femme de 50 ans. Autrement dit mesdames, passé 30 ans, vous quittez peu à peu le marché de la séduction. Tandis que messieurs, vous l’intégrez tout juste.
Le sociologue Michel Bozon a évoqué en 1990 dans une revue de l’Institut National d’Etudes Démographiques, “une domination consentie”. En clair, la jeune femme troquerait son physique, “sa fraîcheur”, contre la situation confortable d’un homme plus âgé, intégré socialement. Elle provoquerait chez l’homme le sentiment d’être rajeuni par sa partenaire, et bénéficierait de l’expérience d’un homme mûr.
C’est le phénomène de la femme trophée : une jolie jeune femme, symbole de la réussite de son mari. En contrepartie, la jeune femme se contenterait de plaire afin de jouir d’une ascension sociale et financière. Mais pas de panique, ce schéma inquiétant s’écroule, et l’égalité des sexes met à mal cette théorie archaïque. Les femmes étant désormais autant diplômées que les hommes, n’ont plus besoin de cette quête de l’ascension sociale à travers le conjoint. Depuis quelques décennies, les écarts baissent, et les normes disparaissent. Si bien que le terme “cougar” finira par disparaître tant il est absurde.
Avec Neonmag