Vous êtes déjà motivé à vous lancer dans une perte de poids avec un ami, ou chéri ou un collègue, et au bout de quelques mois les résultats n’étaient pas les mêmes ? Pas de panique il y a une explication tout à fait scientifique.
Lorsque l’on cherche à se délester de quelques kilos, il est important de ne pas se comparer aux autres. Chaque corps étant différent, notre métabolisme a son propre rythme et peut être plus ou moins rapide.
Cependant, aussi agaçant soit-il, les hommes ont tendance à perdre du poids plus rapidement que les femmes. C’est une étude menée par des chercheurs de l’Université de Copenhague, publiée dans la revue Diabetes, Obesity and Metabolism, qui prouve ce phénomène.
Pourquoi de telles différences entre les sexes ?
Cette expérience a mis à la diète 2 200 personnes en surpoids, vivant en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Pendant huit semaines, les participants ont suivi un régime drastique pauvre en calories (les réduisant à 800 par jour), consistant à manger des soupes, des légumes et des céréales. Résultat : les hommes ont perdu en moyenne 26 pounds (11,7 kg) contre 22 pounds (9,9 kg) chez les femmes, rapporte le New York Post.
Cette différence s’explique par la composition corporelle qui est différente entre les deux sexes. Les hommes disposent en moyenne de plus de muscles, qui sont des brûleurs de calories, si bien que leur dépense énergétique est plus élevée que celle des femmes. De plus, ils ont tendance à prendre du poids au niveau du ventre, autour des organes.
Si bien que quand ils perdent du poids, c’est d’abord dans cette région stratégique. Cette perte enclenche un métabolisme qui leur permet de perdre encore plus et plus vite. A l’inverse, les femmes ont plus de graisse sous-cutanée, placées dans les fesses, dans les cuisses et dans les hanches (des zones où l’on stocke en vue d’une grossesse), et leur réduction n’a pas d’impact bénéfique sur le reste du métabolisme.
Quelles conséquences sur la santé ?
Si dans tous les cas, la perte de poids est bénéfique pour la santé des personnes en surpoids (avec une baisse des risques de diabètes et de maladies cardio-vasculaires), les hommes sont encore une fois avantagés. L’étude a démontré qu’après huit semaines de régime, ils sont en meilleure santé que les femmes : leur rythme cardiaque est moins élevé, leur corps comporte moins de graisse, tandis qu’on constate chez les femmes une baisse du taux de “bon cholestérol” (HDL), ainsi que de la densité osseuse (c’est-à-dire la quantité de calcium dans les os). D’où la nécessité de faire encadrer son régime par un médecin nutritionniste pour éviter toute carence.
Avec Grazia