Selon une récente étude chinoise, ces aliments favoriseraient l’apparition de maladies cardiovasculaires, même s’ils sont consommés avec modération.
Les travaux, publiés dans la revue scientifique Heart, révèlent que la consommation d’aliments frits (comme du poisson frit, des pommes de terre préparées à la friteuse, etc) serait associée à des risques de maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité dans le monde.
Pour en arriver à cette conclusion, Pei Qin et son équipe ont réalisé une méta-analyse, à partir de données récupérées auprès de 562.445 personnes, pour les besoins de différentes études. Leur analyse indique qu’à chaque portion supplémentaire hebdomadaire d’aliments frits dans l’assiette (environ 114 grammes), nous augmentons les risques de problèmes cardiovasculaires.
Même consommés avec modération, les aliments frits vont donc avoir un impact négatif sur la santé cardiovasculaire (risques d’hypertension artérielle, d’insuffisance cardiaque, d’infarctus, d’embolie pulmonaire, d’AVC, etc).
Les chercheurs ont pu observer que consommer de la friture très régulièrement pouvait augmenter de 28% les risques d’accidents cardiovasculaires graves, de 22% le risque de souffrir de maladies coronariennes (qui touchent les artères) et jusqu’à 37% de souffrir d’une insuffisance cardiaque.
Selon les auteurs de ces travaux, ce type d’aliments qui a généralement été cuit dans des huiles végétales hydrogénées augmente l’apport énergétique et dépose dans l’organisme des “acides gras trans”, des composants nocifs pour la santé cardiovasculaire, puisqu’ils font grimper le taux de “mauvais cholestérol” dans le sang.
« La friture stimule également la production de sous-produits chimiques impliqués dans la réponse inflammatoire de l’organisme, tandis que les aliments, comme le poulet frit et les frites, sont généralement riches en sel ajouté et souvent accompagnés de boissons sucrées, en particulier lorsqu’ils sont servis dans des restaurants à service rapide », alertent les spécialistes.
Avec Femme Actuelle.