Une puce microfluidique est un ensemble de microcanaux gravés ou dans certains cas moulés dans un matériau comme le verre, le silicium ou un polymère comme le PDMS (polydiméthylsiloxane).
Les microcanaux de la puce sont connectés entre eux de manière à réaliser une action comme du pompage, du mélange ou encore du tri comme c’est le cas dans ces travaux des chercheurs américains sur les spermatozoïdes.
Pour fonctionner, le réseau de microcanaux est relié à l’extérieur par une entrée et une sortie qui permettent l’injection et la sortie des liquides, des gaz et des mélanges.
Afin de lutter contre l’infertilité, les scientifiques ont tiré parti du comportement rhéostatique naturel des spermatozoïdes pour mettre au point une puce microfluidique permettant de réaliser un tri des spermatozoïdes.
Ce genre de dispositif permet de trier et de sélectionner uniquement les spermatozoïdes qui présentent le meilleur taux de mobilité, dont les cellules sont morphologiquement normales et ayant une fragmentation de l’ADN quasi nulle, indispensable pour la fécondation.
Le nombre et la qualité des spermatozoïdes isolés avec cette méthode permettent de disposer d’une quantité plus que suffisante de cellules pour réussir une injection intracytoplasmique de spermatozoïdes.