Selon une note de la banque américaine Goldman Sachs publiée ce lundi 31 août, les fonds gérés par des femmes ont rapporté plus pendant la pandémie, que ceux dirigés par leurs homologues masculins.
Durant la période de turbulence qui a débuté en mars dans les salles de marché, « 48 % des fonds gérés par des femmes ont fait mieux que le marché contre seulement 37 % des fonds gérés uniquement par des hommes ».
Depuis le début de l’année, « 43 % des fonds gérés par des femmes ont fait mieux que leur indice de référence, contre seulement 41 % des fonds sans gestionnaire féminin », écrit Goldman Sachs.

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La banque américaine attribue cette différence au fait que les femmes ont dans leur portefeuille plus de titres du secteur technologique, qui tire largement les indices de Wall Street vers le haut depuis le début de l’année. Les femmes investissent aussi un peu moins que les hommes dans les titres de la finance, davantage en difficulté cette année.
Les analystes de Goldman Sachs rappellent qu’entre 2017 et 2019, les performances des fonds étaient à peu près équivalentes, peu importe leur diversité.
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Pour cette étude, la banque s’est concentrée sur 496 fonds communs de placement ayant au total 2300 milliards de dollars sous gestion. Parmi eux, seuls 13% peuvent être considérés comme « gérés par des femmes ». La banque de Wall Street considérant qu’un fonds d’investissement est géré par des femmes lorsqu’elles occupent au moins un tiers des postes de gestionnaires de portefeuilles.
Ainsi, cette étude ne vient pas seulement rappeler que les femmes sont toutes aussi compétentes que les hommes, mais également que ce secteur reste encore largement dominé par les hommes.