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WhatsApp : les groupes privés pas aussi sécurisés que la société l’assure ; fuite sur Google

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Dès le 8 février, les utilisateurs de WhatsApp qui ne seront pas en règle avec la nouvelle politique de confidentialité de la plateforme obligeant à partager les données avec Facebook se verront exclus. Ceci s’appliquera indépendamment du fait que l’utilisateur de WhatsApp possède ou non un compte Facebook.

Quelques jours après cette annonce le 10 janvier une brèche de confidentialité a été signalée : des liens d’invitation vers des groupes privés de la messagerie ainsi que certains profils d’utilisateurs ont été indexés par Google et sont apparus dans les résultats de recherche. Conséquence : n’importe quel internaute pouvait les rejoindre et voir à la fois les discussions et les numéros de téléphone associés. La fuite a été rapidement résolue par WhatsApp ; les liens exposés ont maintenant disparu des résultats de recherche.

La société a réagi, insistant sur le fait que la sécurité de l’application avait été considérablement améliorée depuis la fuite de l’année dernière, et a expliqué que c’était la faute des utilisateurs d’avoir propagé leurs données sur Google. Pour rappel, début 2020, une autre fuite exposant des chats et des informations d’utilisateurs avait déjà été signalée.

«Depuis mars 2020, WhatsApp a inclus le tag “noindex” sur toutes les pages de liens profonds, ce qui, selon Google, les exclura de l’indexation», a déclaré la société à Gadgets 360, exhortant les utilisateurs à ne pas publier de liens d’invitation dans des endroits accessibles au public pour les éloigner des moteurs de recherche, car comme tous les contenus partagés dans des pages publiques, les liens d’invitation publiés sur Internet peuvent être trouvés par d’autres utilisateurs de WhatsApp.

Ainsi, l’entreprise recommande aux utilisateurs souhaitant partager leur lien en privé avec des personnes qu’ils connaissent et en qui ils ont confiance de ne pas les publier sur un site Web accessible au public, rapporte Sputnik.