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WhatsApp : ne répondez pas à ce message si vous tenez à votre argent

Crédit Photo : News 24-fr

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Les pirates britanniques impliqués dans cette “arnaque aux impôts” emploient une technique bien rodée, qui fait écho à une campagne similaire qui a récemment touché la France. 

Les victimes reçoivent dans les deux cas des messages prétendument émis par les services des impôts. Dans le message on apprend que l’administré doit payer une grosse somme d’argent, le tout accompagné d’un lien de paiement par carte bleue.
Dans une variante, le message s’accompagne d’un numéro de téléphone qui connecte la victime à des agents dont le seul but est de collecter les données bancaires. 

Au Royaume-Uni, le site Individual Protection Solutions prédit une hausse des arnaques à l’approche de la prochaine échéance de paiement de l’impôt britannique sur les revenus. Un responsable du site explique recenser un “grand nombre” d’arnaques de ce type depuis “des années”.

Gare aux arnaques à l’approche des grandes échéances des impôts

Le problème est empiré par le fait qu’au Royaume-Uni, le ministère des Finances est susceptible de contacter les administrés par message texte. Et bien sûr quelle que soit la variante, le site ou les agents vers lesquels sont redirigés les victimes font tout pour ressembler à des agents des finances publiques. 

En France, la DGFiP indique également que “les tentatives d’escroquerie par courriel ou par téléphone usurpant les adresses électroniques et l’identité d’agents de la DGFiP se multiplient” et que le phénomène revient par vagues, à chaque nouvelle grande échéance.

Dernièrement, de nombreux Français ont reçu des e-mails prétendant provenir du directeur général adjoint des Finances publiques, Antoine Magnant. Dans certains cas, les pirates sont allés jusqu’à appeler les victimes en se faisant passer pour le responsable. Il est néanmoins plutôt facile de débusquer ces e-mails, en regardant attentivement l’adresse. 

De nombreux messages proviennent en effet de “antoine.magnant@dgfip-info-gouv.com”. Or, les adresses de l’administration française se terminent toutes par .gouv.fr.

“Nous vous invitons à être très vigilants quant au contenu des messages que vous recevez en étant notamment attentifs à tous les signes et détails qui peuvent révéler qu’il s’agit d’un message frauduleux : fautes d’orthographe ou de syntaxe, demandes d’informations détaillées sur l’entreprise ou de ses coordonnées bancaires, etc”, conseille la DGFiP dans son dernier communiqué de presse.