Arrêtés et incarcérés pour des affaires de violence et des activités de gang, Young Thug et Gunna continuent de recevoir de mauvaises nouvelles. La demande de leur libération sous caution a été catégoriquement refusée.
Interpellés lundi dernier et faisant désormais face à plus d’une cinquantaine de chefs d’accusation dont braquages à main armée, racket, meurtre ou encore activité criminelle en gang, les artistes du label Young Stoner Life (YSL) sont passés devant un juge afin de demander séparément leur libération sous caution. Mais cette demande a été catégoriquement refusée par la juge, qui, après avoir entendu les arguments de leurs avocats a décidé de ne pas donner suite à leur requête.
Concernant Young Thug, la décision de la juge a été motivée par le risque que le rappeur quitte le territoire de fait de ses moyens financiers illimités et de potentiellement commettre d’autres crimes. Pourtant, son avocat avait assuré que son client était prêt à rendre son passeport et à porter un bracelet électronique, sans oublier le fait qu’il avait été coopératif lors de son arrestation qui s’est faite devant son fils de 14 ans.
En outre, la juge a également expliqué ne pas vouloir interférer avec l’audience prévue pour les charges en rapport avec la loi R.I.C.O (Racketeer Influenced Corrupt Organizations). Tout comme son acolyte, Gunna a aussi vu sa demande rejetée, du fait de son inculpation en lien avec la loi R.I.C.O.
L’avocat de Young Thug a également dénoncé les conditions d’incarcération de son client. Ce dernier serait actuellement à l’isolement dans une pièce en ciment et sans fenêtre, avec seulement un lit et des toilettes. Il précise que le plafonnier de sa cellule resterait allumé 24 heures sur 24, ce qui empêcherait Young Thug de dormir. Autre point, la nourriture y serait immangeable. Par ailleurs, le rappeur n’aurait ni accès aux médias, ni la possibilité de faire de l’exercice, de se raser , ni d’avoir un quelconque contact humain.
Avec Rap2France
