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Yseult : “J’aimerais que la nudité ne soit plus vue comme quelque chose de vulgaire”

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À quoi ressemblera le monde de la musique et surtout celui d’Yseult  dans les années 2030 ? La chanteuse de 26 ans a tenté de répondre à cette question dans le cadre de l’interview Même Jour Même Heure, menée par Madame Figaro et disponible sur Instagram depuis le 11 décembre. Si l’entrée dans une nouvelle décennie peut initier bon nombre de changements, Yseult, qui a dévoilé son dernier EP, Brut, le 20 novembre, le clame haut et fort : ses titres aborderont toujours les mêmes sujets. “Ce seront des chansons très personnelles, très vulnérables, a-t-elle confié à Madame Figaro. Elles seront intemporelles, esthétiquement aussi. J’espère que dans dix ans, je continuerai à faire des clips qui resteront dans la culture française.”

La productrice de 26 ans souhaite cependant assister à un véritable changement chez ses pairs, en termes de prise de position publique. “Dans dix ans, j’aimerais bien voir des artistes qui n’ont plus peur d’être engagés, d’affirmer ce qu’ils sont”, a-t-elle poursuivi.

De son côté, la jeune entrepreneuse assume pleinement sa personnalité unique et ses courbes généreuses, qu’elle a notamment mises en avant sur la pochette de son EP Noir. Interrogée sur le costume de scène qu’elle aimerait revêtir dans le futur, l’artiste a ainsi répondu qu’elle se produirait, si elle le pouvait, “toute nue”. “J’aimerais vraiment arriver à un délire où être nu n’est plus vu comme quelque chose de vulgaire ou qui excite les regards en mode pervers ou dégueu, a-t-elle précisé. À partir du moment où c’est artistique, j’ai envie que les gens se disent : “Ah ouais, c’est du lourd”, et pas “Ah ouais, elle est bonne”.

Yseult ne tient pas pour autant à devenir le porte-étendard du body-positive, un mouvement prônant l’estime de soi et l’acceptation de tous les types de corps humains. “J’essaye à mon échelle de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire la musique et l’art, déclarait l’ancienne candidate de “Nouvelle Star” au micro d’Europe 1, en février. Le reste, c’est l’image.” À l’avenir, la chanteuse aimerait plutôt projeter d’elle… une image virtuelle. “Vous voyez quand on fait des tournées de 40, 70 voire 80 dates ? a-t-elle déclaré à Madame Figaro. L’idée serait que je me produise en simultané dans toutes les villes, dans tous les pays. Je serais par exemple au Zénith de Paris, je ferais mon concert, et une autre Yseult, une sorte d’hologramme, serait au Zénith de Lille. Et ça, c’est le futur”.

Avec Madame le Figaro