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Zimbabwé / Haricots, maïs… le nouveau type de paiement accepté par les prostituées face à la crise

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La pandémie de coronavirus a impacté tous les domaines. Le plus vieux métier du monde n’est pas épargné. En effet, du côté des travailleuses de sexes, l’heure est aux réformes au Zimbabwe. Bars et boites de nuits étant fermés sans compter la mise en place des couvre-feu et mesures barrières pour freiner la pandémie, la vie des belles de nuit est devenue vraiment compliquée.

Les prostituées de Dema Growth ont décidé d’échanger leurs services contres des paiements en nature. Désormais seaux de maïs, tasses de haricots peuvent servir de paiement pour leurs clients qui n’ont pas d’argent. Simple ? Pas vraiment, car même ce « troc » a ses contraintes créant des problèmes aux clients car ces hommes vont généralement voler le « paiement » dans les greniers familiaux.

Pour s’en sortir face à la crise, certaines auraient sollicité des prêts à faibles taux d’intérêt afin de se lancer dans des activités génératrices de revenus, selon un rapport du média NewZimbabwe, pour subvenir à leurs besoins, mais aussi à ceux de leurs familles affamées. « L’époque où nous faisions payer 5 dollars pour toute une nuit est révolue. Aujourd’hui, même un dollar est accepté, ce qui vous permet d’acheter des légumes et des tomates et de cuisiner quelque chose pour vos enfants affamés », a déclaré l’une des prostituées.

« J’ai trois enfants, l’un d’eux est en classe de troisième. Il a besoin des frais d’inscription au ZIMSEC (Zimbabwe Schools Examination Council). L’autre va bientôt finir ses études primaires et le dernier est à la Sil. Vous pouvez donc comprendre ma situation difficile. Maintenant, j’accepte même un seau de maïs ou des tasses de haricots en paiement de mes services sexuels. Au moins, je suis assurée que mes enfants auront à manger. Nous lançons un appel aux bienfaiteurs, y compris au gouvernement, pour nous aider à lancer des projets générateurs de revenus », a imploré une autre lors de l’atelier organisé par le Conseil national de lutte contre le sida (NAC) sur les populations clés affectées (KAP) destiné à trouver des moyens de réduire le VIH et les IST.

Avec Ivoirewebtv