Au Togo, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) se précise. Le pays a été sélectionné il y a quelques semaines dans le cadre d’un projet destiné à rendre opérationnel le mécanisme.
Ce projet, initié par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et plusieurs partenaires sous les auspices de l’OMC, cible en tout huit pays dont 7 dans la sous-région ouest-africaine : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mauritanie, Niger, Sénégal, et Tunisie.
L’objectif, indique l’organisation mondiale, est de “créer un environnement où le commerce peut être plus efficace et plus inclusif”.
Dans les faits, plus d’une trentaine d’activités, déclinées dans les différentes stratégies des pays concernées seront appuyées dans le cadre de ce projet.
À terme, explique la nouvelle patronne de l’institution, Ngozi Okonjo-Iweala, “la capacité des pays bénéficiaires aura été renforcée afin d’obtenir des résultats tangibles, tels que des emplois et d’autres possibilités économiques”.
Impliqué depuis le début, le Togo fait partie des pays les mieux engagés et les plus préparés pour la mise en œuvre de la Zlecaf, vaste espace de commerce intra-africain adopté par l’UA, et qui doit toucher plus d’un milliard de consommateurs.
Le pays s’est doté dans cette logique d’une stratégie nationale, et continue de mobiliser les différents acteurs de son économie.
Avec Republiquetogolaise