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2 femmes dans le viseur de la justice : elles tentent d’envoyer de la drogue par drone dans une prison

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Une nouvelle tentative de passer à un détenu des objets interdits à l’aide d’un drone s’est produite en France. Cette fois, la mère et la copine d’un détenu ont essayé de lui envoyer de la drogue et une batterie de téléphone portable en prison en utilisant un drone, a annoncé Ouest-France.

Le colis n’a pas échappé aux agents pénitentiaires qui l’ont intercepté. Par la suite, ils ont réussi à identifier le destinataire de l’envoi. Les deux femmes soupçonnées de lui avoir envoyé quelques grammes de cannabis et une batterie en pilotant un drone, ont été convoquées le 13 octobre au commissariat. Elles devront passer devant la cour au mois de décembre.

Le détenu a été extrait de la prison et placé en garde à vue, condamné à quatre mois de détention, lors d’une procédure de plaider-coupable, précise le média.

Les drones au service des détenus

Cette histoire, qui aurait pu paraître insolite ou innovante il y a une dizaine d’années, ne surprend pas tant que cela aujourd’hui. Les drones servent assez souvent pour communiquer avec des détenus ou leur faire parvenir des armes, des drogues ou d’autres objets. Par exemple, six individus suspectés d’alimenter le trafic de stupéfiants, y compris par drone, au sein du centre de détention de Châteaudun, ont été jugés en janvier devant le tribunal correctionnel de Chartres.

Un autre détenu de 25 ans, commanditaire des colis, a été condamné à cinq ans de prison ferme alors que le pilote du drone a écopé de trois ans de prison ferme avec maintien en détention pour les deux, a fait savoir L’Écho républicain. En février, un drone chargé de stupéfiants avait chuté dans l’enceinte du centre pénitentiaire de Nancy-Maxeville, en Meurthe-et-Moselle.

La France n’est pas le seul pays où des histoires de ce genre ont lieu. Notamment, en septembre, un prisonnier qui serait lié à la mafia napolitaine a ouvert le feu dans un établissement pénitentiaire italien avec une arme de poing qu’il aurait reçue grâce à un drone.

L’un des premiers passages de stupéfiants à l’aide de drone a ainsi été détecté aux États-Unis en 2015. À part la France, l’Italie et les États-Unis, des tentatives ont été également recensées en Belgique, au Canada, en Suisse et en Allemagne.

Avec Sputnik