Ça y est… presque ! La loi sur la légalisation de l’avortement en Argentine pourrait trouver son épilogue dans la nuit de mardi à mercredi avec le vote programmé au Sénat. Après des mois de manifestations, le 11 décembre, le texte autorisant l’IVG jusqu‘à 14 semaines de grossesse a été approuvé par les députés. Cela n’était possible qu’en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère.
D’après le média Journal du dimanche, les débats à la chambre haute, beaucoup plus conservatrice, s’annoncent nettement plus houleux et le vote très serré. Cristina Kirchner, participera au vote si aucune majorité ne se dégage ce mardi soir entre les 70 sénateurs. La vice-présidente et ancienne cheffe de l’Etat est favorable au texte.
L’attente !
Dans ce pays où le poids de la religion est très important, entre 370.000 et 520.000 avortements clandestins sont pratiqués chaque année. Cette question était au cœur de la campagne du président de centre-gauche Alberto Fernandez, élu fin 2018.
Mardi, un appel à “s’unir pour implorer le respect et le soin de la vie à naître”, avec une journée de jeûne et de prière a été lancé par l’Eglise catholique et les Evangéliques. Foulard bleu ciel, les opposants prévoient de prier devant le Parlement jusqu’à l’annonce du résultat. Les partisans ont, eux, choisi la couleur verte.
