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7 ans après avoir tué sa mère, il dévoile où il a caché le corps

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Des aveux sept ans plus tard. Le procès en appel à Pau d’un homme de 25 ans pour le meurtre de sa mère adoptive, qu’il a toujours nié, a été renvoyé jeudi pour complément d’information, après un rebondissement qui a vu l’accusé désigner le lieu où elle serait enterrée, après avoir été “poussée”.

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Daniel Aventur, qui avait été condamné en 2019 à 18 ans de réclusion par la cour d’assises des Hautes-Pyrénées à Tarbes, a reconnu devant la cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques, pour la première fois depuis les faits en mai 2013, qu’il était présent au moment de la mort.

Jusqu’alors, l’accusé, adopté en Haïti à 7 ans après des années d’orphelinat, puis régulièrement placé en foyer ou en famille d’accueil, avait toujours nié tout lien avec la disparition de sa mère. Il avait été mis en examen en 2015 pour “homicide sur ascendant”. Au procès à Tarbes, il avait décrit sa mère comme “vite colérique”, “agressive” et “même violente” avec lui.

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“Un accident”

Au deuxième jour du procès en appel à Pau, mercredi, il a fini par avouer que le décès, un “accident”, “s’est passé sans que j’y participe mais j’étais présent”. Il a évoqué pour la première fois, la présence d’un “ami” ce jour-là, un “Barry” qui a disparu depuis. C’est lui qui aurait “poussé” sa mère, qui s’est “cognée”.

Il aura fallu un jour de plus pour que l’accusé, supplié à l’audience par le frère de la victime de “dire tout”, finisse jeudi par désigner le lieu où le corps aurait été enterré par les deux hommes, 24 heures après la mort. Ce serait dans les Hautes-Pyrénées, au bout d’un chemin à Loucrup, non loin du domicile de la mère.

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Daniel Aventur, s’est dit prêt à conduire les forces de l’ordre sur le site, non sans avoir été mis en garde par l’accusation qui a rappelé les conséquences s’il “mentait encore”. Après délibération, la Cour a renvoyé le procès pour complément d’information, sans reprogrammer de date à ce stade.