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À cause de son « addiction aux fesses », un homme agressait s3xuellement des femmes

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Lors de ses joggings à Verdun, un homme agressait des femmes en leur touchant les fesses. Pour agir discrètement, il se revêtait d’une tenue de sport aux couleurs sombres et dissimulait son visage sous sa capuche.

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Malgré sa stratégie de dissimulation, six femmes, âgées de 13 à 24 ans, ont porté plainte contre lui pour des agressions sexuelles. Parmi elles, se trouvent cinq mineures.

« J’avais une addiction aux fesses », a déclaré l’accusé, soulignant qu’il ignorait le jeune âge de certaines de ses victimes. « Je ne voyais pas leurs visages. Je savais qu’elles étaient jeunes, mais je n’avais pas d’idée précise. Je faisais seulement une fixation sur les fesses.»

L’homme, père de famille d’une trentaine d’années, a reconnu l’ensemble des faits et a admis avoir commis deux fois plus d’agressions. Il s’est dit victime d’attouchements commis par un proche dans son enfance.

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« Je pense qu’il y a des majeures qui n’ont pas porté plainte. Aujourd’hui, cela va beaucoup mieux. Je mesure les conséquences de mes actes et j’ai conscience du mal que j’ai fait », a-t-il déclaré.

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Devant ses explications et excuses aux victimes et leurs parents présents dans la salle, le procureur de la République n’a pas voulu lâcher de lest. « Sous le fallacieux prétexte d’aller courir, il va chasser et il ne pouvait pas ignorer qu’il ne s’agissait pas de jeunes filles. La violence de l’effet de surprise impacte encore les ados », a déclaré le procureur de la République, Guillaume Dupont.

Il a requis 12 mois de prison dont huit avec sursis ainsi que l’obligation de soins et l’indemnisation des parties civiles et l’avocat de la défense a plaidé que l’idée fixe de l’accusé «étaient les fesses, pas les jeunes filles», soulignant qu’il n’avait pas conscience qu’elles étaient mineures. « Il n’a pas de casier, un suivi a déjà été mis en place et il éprouve de l’empathie pour ses victimes », a-t-il noté.

Après avoir délibéré, le tribunal a exclu la notion de minorité et requalifié les faits en agressions sexuelles simples. L’accusé a été condamné à six mois de prison avec sursis, un suivi socio-judiciaire de trois ans avec injonction de soins, et à 3.100 euros d’indemnités. Il est désormais inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijas).