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À coups de milliards, Nestlé s’attaque au travail des enfants

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La visée de Nestlé consiste à stopper le travail d’enfants dans sa chaîne d’approvisionnement du cacao. L’entreprise verse à cet effet notamment, plus de 24 milliards de fcfa, mais la situation reste cependant problématique. Une votation sur l’initiative pour des multinationales responsables approche.

 

 

Chaque année, le groupe veveysan achète 400 000 tonnes de cacao pour ses confiseries et autres produits chocolatés, dont la très grande majorité provient de la Côte d’Ivoire et du Ghana, a expliqué Darrell High, lors d’une table ronde. Le chef du «Plan Cacao» de Nestlé a indiqué que «la plupart (des plantations) sont tenues par de petits agriculteurs, qui possèdent autour de trois hectares, et c’est cela qui entraîne un certain nombre d’enjeux».

 

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Depuis 2012, le géant de l’alimentaire a identifié 18 000 enfants travaillant dans des plantations lui fournissant du cacao. Nestlé a affirmé que ses initiatives ont depuis permis à 55% d’entre eux d’arrêter «ces activités dangereuses», mais elle s’est refusée à apporter davantage de précisions chiffrées ou à divulguer le nombre actuel d’enfants faisant toujours partie de ses chaînes d’approvisionnement.

 

Une problématique qui subsiste, alors que le chef du «Plan Cacao» estime que beaucoup de producteurs flirtent avec le seuil de pauvreté et peinent à tirer un revenu de leur exploitation. Selon Darrell High, ils ne gagnent en moyenne que 2000 dollars (un peu plus de 1 million de fcfa) par année, l’équivalent d’un peu moins de 3000 fcfa par jour.

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L’initiative «Plan Cacao» et les 24 milliards de fcfa qui y sont injectés chaque année visent à améliorer leurs conditions de vie et leur productivité. Greenpeace, pourtant habitué à tacler le groupe, a reconnu «de gros efforts ces dix dernières années pour être plus transparent» sur ce sujet et sur d’autres, comme celui de la déforestation.

 

Avec  ATS/NXP