Entre les tycoons nigérians Aliko Dangote et Abdul Samad Rabiu, c’est du « je t’aime, moi non plus ». La 7e fortune du continent africain, dont le groupe industriel est déjà présent dans les secteurs du ciment, de l’agroalimentaire, de l’immobilier et de la logistique, veut aussi bien faire que son compatriote et concurrent de longue date du groupe Dangote.
Son conglomérat, BUA Group vient de s’allier avec le groupe français Axens spécialisé dans les technologies et infrastructures industrielles, chimiques et pétrochimiques pour se lancer dans le secteur des hydrocarbures. L’accord entre les deux entreprises a été signé ce mardi 1er septembre, apprend-on.
Selon Jeune Afrique, la nouvelle raffinerie de BUA Group, d’une capacité de production de 200 000 barils par jour (bpj), devrait être opérationnelle en 2024. Ce complexe industriel sera situé dans la région pétrolifère de l’État d’Akwa-Ibom au Nigeria, indique l’entreprise dans un communiqué.
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À titre de comparaison, celle développée par le magnat Aliko Dangote, en construction à Lagos, doit, elle, atteindre 650 000 bpj, selon Reuters. Annoncée depuis plusieurs années et après de nombreux reports, la raffinerie devrait être opérationnelle au début de 2021.
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Le Nigeria, premier exportateur de pétrole brut en Afrique ambitionne devenir un exportateur de pétrole raffiné et d’autres dérivés sur les deux (2) prochaines années avec la mise en service de ces projets de raffinerie, a déclaré mardi le régulateur du secteur.
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« Ce grand complexe contribuera à réduire la dépendance du Nigeria vis-à-vis des importations de carburants et de produits pétrochimiques », s’est réjoui BUA Group.
