Deux ans après la fin de son aventure à Marseille, Adil Rami est de retour en Ligue 1, du côté de Troyes. Dans un entretien accordé au Parisien, le défenseur explique faire sensation dans la ville située dans l’Aube.
Il déclare : « On me donne plus d’importance que le club. Regardez, pour mon premier match ici, contre Nice, on a plus parlé de mon slip que du match. Parce qu’on voyait bien mon sexe à travers mon short ! Et oui, c’est ce qu’il y avait sur les réseaux sociaux !
J’ai compris que je ne suis plus seulement un joueur pour plein de gens. Je suis aussi un slip ! Mais j’assume tout ça. Peut-être que certains clubs ont pu avoir peur de cela. Mais à Troyes, les gens ont compris qui je suis vraiment : juste un fou de foot».
L’international français l’assure cependant, il n’est pas retourné en France pour faire la fête : « J’habite en centre-ville, dans une ancienne école, moi qui les détestais. Je l’ai choisie aussi parce qu’il y a la fibre. Je suis un geek. Donnez-moi une super maison avec plein de terrain, s’il n’y a pas la fibre, je n’y vais pas».
À trente-cinq ans, le champion du Monde 2018 avec les Bleus pense déjà à l’après-carrière, avec une idée derrière la tête : le 7ème art.
« Si je parle de cinéma, c’est que ma vie est un film. J’ai eu la plus belle carrière du monde quand on sait d’où je viens et quelles étaient mes chances de réussir au départ», a-t-il confié.
