Afin d’« analyser si le Parquet national financier a pu exercer son activité en toute sérénité, sans pression », lors de son enquête sur l’affaire Fillon, Emmanuel Macron a décidé de saisir pour avis le Conseil supérieur de la magistrature.
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Le chef de l’État compte « lever tout doute sur l’indépendance et l’impartialité de la justice dans cette affaire », explique l’Élysée, après les propos de l’ex-procureur national financier Éliane Houlette, qui s’était émue du « contrôle très étroit » qu’aurait exercé le Parquet général, son autorité de tutelle directe, dans la conduite des investigations lancées en pleine campagne présidentielle de 2017.
Cette action du président de la République est faite dans la posture de « garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire », précise le communiqué.

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Entendu le 10 juin par la commission d’enquête parlementaire sur l’indépendance de la justice, Éliane Houlette, désormais à la retraite, a réaffirmé avoir décidé en janvier 2017, en toute indépendance, d’ouvrir une enquête visant les époux Fillon après des soupçons d’emplois fictifs révélés par Le Canard enchaîné.