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Affaires des écoutes : Nicolas Sarkozy condamné à de la prison ferme ?

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Ce lundi 1er mars 2021, le tribunal correctionnel de Paris rend son jugement dans le procès de Nicolas Sarkozy qui s’est tenu en décembre, pour l’affaire dite des “écoutes de Paul Bismuth”.

Paul Bismuth même n’a fait aucune apparition lors du procès qui porte son nom. Derrière le patronyme de ce promoteur immobilier, qui a été répété au fil des débats, c’est en réalité Nicolas Sarkozy qui se tenait sur le banc des prévenus. À ses côtés, son ami et avocat Thierry Herzog et l’ancien juge Gilbert Azibert.

Pour la première fois, l’ancien président de la République a comparu devant un tribunal pour “corruption” et “trafic d’influence”. Le premier procès d’une série qui se poursuit dès le 17 mars avec le procès dit de l’affaire Bygmalion.

Dans l’intervalle, Nicolas Sarkozy va savoir ce lundi si le tribunal correctionnel de Paris a suivi les réquisitions du procureur, qui a réclamé quatre ans de prison, dont deux fermes, une première pour un ancien président, à l’encontre de l’ex-chef d’État. Ou s’il a été plus sensible à la plaidoirie de la défense, qui a appelé à la relaxe, dénonçant catégoriquement l’existence d’un “pacte de corruption” nécessaire pour entrer en voie de condamnation.

Au long de ce procès, le tribunal a tenté de savoir si Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont cherché à corrompre Gilbert Azibert, alors en poste à la Cour de cassation. L’objet du supposé deal qui remonte à 2014 : obtenir des informations couvertes par le secret, voire à peser sur une procédure engagée devant la haute juridiction liée à l’affaire Bettencourt, avec en contrepartie un poste à Monaco pour le magistrat. L’ex-président a obtenu un non-lieu fin 2013 dans la procédure en question et le juge Azibert n’a jamais été nommé dans la Principauté.

Avec BFM TV.