« Il y a deux semaines, il coupait encore du bois. C’était un homme fort, plein de fierté », a déclaré un porte-parole de la famille de Fredie Blom, ce témoin du XXe siècle qui vient de s’éteindre. Âgé de 116 ans, celui qui était considéré comme l’homme le plus vieux du monde est décédé dans la ville du Cap, en Afrique du Sud, de causes naturelles, laissant derrière lui une femme de 86 ans.
États-Unis : Donald Trump confond les dates des 2 guerres mondiales
Né en 1904, à Adelaïde dans la province du Cap-Oriental selon ses documents officiels, en plus de la grippe espagnole qui a tué toute sa famille en 1918 alors qu’il était adolescent, Fredie Blom a vécu les deux Guerres mondiales, mais aussi l’apartheid. Au cours de sa vie, rapporte Le Point, il a travaillé dans une ferme, puis a occupé un emploi industriel avant de prendre sa retraite à l’âge de 80 ans. Il n’y a aucun secret à sa longévité, a-t-il indiqué en 2018 lors d’une interview.
Il ne figure pas dans le livre Guinness des records malgré son extrême longévité. Le Britannique Bob Weighton, âgé de 112 ans et mort le 28 mai 2020 des suites d’un cancer, avait été sacré doyen de l’humanité au mois de mars par la célèbre institution.
Smartphone : désinstallez sans tarder ces 15 applications, elles vous espionnent !
Fredie Blom, rencontré par l’Agence France-Presse au mois de mai dernier à l’occasion de son 116e anniversaire, a confié que si la crise sanitaire ne semblait pas trop lui peser, il n’appréciait en revanche pas l’interdiction des ventes de tabac décrétée par le président Cyril Ramaphosa.
Ayant abandonné les médecins depuis deux ans, car lassé d’être constamment « piqué », il passait la plus grande partie de son temps à jardiner ou à regarder la télévision, ne prenant que deux cachets d’aspirine par jour. « J’ai vécu si longtemps par la grâce de Dieu. Il est le roi, il est celui qui nous donne tout. Je peux tomber n’importe quand, mais il me soutient », expliquait-il.