En Afrique du Sud, des étrangers subissent un traitement inhumain en se voyant refuser les accès aux hôpitaux.
D’après les informations, des groupes xénophobes comme Operation Dudula mènent des actions violentes dans plusieurs hôpitaux et cliniques du Gauteng et du KwaZulu-Natal (des provinces respectivement situées dans le nord-est et le sud-est de l’Afrique du Sud). La raison de ces agissements est tout simplement parce que ces étrangers ne sont pas sud-africains.
Le 14 juillet 2025, une femme enceinte à haut risque a été refoulée d’un hôpital du Gauteng, car elle ne possédait pas de pièce d’identité sud-africaine.
De plus, Operation Dudula est connue pour aller dans les hôpitaux, centres d’emploi et centres commerciaux afin de harceler d’autres Africains vivant en Afrique du Sud. Des vidéos récentes qui circulent sur les réseaux sociaux montrent ses membres chassant des Zimbabwéens, Nigérians, Malawites et d’autres Africains.
Cette information n’a pas manqué de faire réagir les internautes.
« En Afrique, il y a 2 pays qui ont sur leurs territoires plus d’étrangers. L’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire.
Que les étrangers disent merci à la Côte d’Ivoire, pendant que certains de leurs frères africains ne veulent pas d’eux. Ma Côte d’Ivoire, pays d’hospitalité ».
« Ces gens ne plaisantent pas avec le racisme et la xénophobie, ils joignent l’acte à la parole, mais quand ivoiriens dit simplement « étranger » à quelqu’un, on dirait, on a ouvert les portes de l’enfer ».
« On oublie souvent que le rejet de l’autre n’est pas propre à un seul peuple. Chez les Noirs, il existe parfois une forme de xénophobie encore plus marquée qu’ailleurs. Ce qui donne un peu de légitimité à nos plaintes, c’est surtout l’héritage douloureux de la traite négrière et du colonialisme. Mais si l’on met de côté cette histoire, on doit reconnaître que nous reproduisons parfois des comportements d’exclusion et d’intolérance entre nous-mêmes. En comprenant cela, je saisis mieux pourquoi certaines communautés blanches préfèrent se replier sur elles-mêmes, vivre en vase clos ou en autarcie, et limiter les mélanges culturels ».
« Ces xénophobes sont soit ingrats soit pas sages. C’est leur pays, mais ils ne doivent pas oublier les efforts et moyens que les autres ont fourni pour leur libération. L’ingratitude est condamnable ».
« Lorsque les gouvernements échouent et que le chômage augmente. Ils font croire aux populations que le problème, ce sont les étrangers et qu’ils doivent dégager. Ce racisme est motivé par l’Etat. Pour des gens normaux à notre siècle, il est impossible de vivre dans son pays seul sans étranger ».
