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Afrique du Sud : Jacob Zuma de nouveau appelé à s’expliquer devant les tribunaux

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Pris au centre d’un cyclone de scandales de corruption, l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, a une nouvelle fois été condamné par la cour constitutionnelle à payer des frais de justice estimés à environ 650.900 francs (10 millions de rand), rapporte KOACI.

La plus haute juridiction du pays a précisé que sa décision concerne des frais engagés dans une procédure lancée par M. Zuma pour empêcher la publication, en 2016, d’un rapport accablant sur la corruption lorsqu’il était président (2009-2018).

« L’affaire engendre des frais, dont le coût pour l’emploi de deux avocats », a souligné ladite Cour, estimant que ceux-ci devaient être à la charge de M. Zuma.

Pour rappel, le rapport détaillait notamment comment la fratrie d’hommes d’affaires d’origine indienne, les Gupta, a pillé les ressources publiques, avec la complicité du président, et participait à la gestion des affaires de l’Etat, entre autres la nomination de ministres.

Jacob Zuma avait fait valoir qu’ayant agi à l’époque en sa qualité de président, l’État devait payer les frais de justice.

Par ailleurs, l’ancien président, qui a démissionné en février, est cité dans plusieurs affaires de corruption et de détournement de fonds. La plus connue d’entre elles est la signature d’un contrat d’armement avec le géant français Thalès en 1999. Jusque-là, c’est l’État qui payait ses nombreux frais juridiques.