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Agressions sexuelles : La légende Koffi Olomidé dans de sales draps

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L’artiste congolais, star de la rumba en RDC Koffi Olomidé, est accusé d’avoir séquestré les jeunes femmes dans un pavillon francilien lors de ses tournées en France. 

Le ministère public, qui avait requis sept ans d’emprisonnement ferme, avait fait appel de cette condamnation. 

Le chanteur, star de la rumba en République démocratique du Congo (RDC), avait été relaxé des poursuites concernant les trois autres danseuses. Deux hommes, présentés par l’accusation comme des hommes de main, poursuivis pour complicités et relaxés à Nanterre, doivent également être rejugés.

Koffi Olomidé, ne s’était pas présenté à son procès ni, préalablement, à deux rendez-vous lors de l’instruction, provoquant l’émission d’un mandat d’arrêt. Sollicité par l’AFP, l’avocat du prévenu, Me Emmanuel Marsigny, n’a pas souhaité s’exprimer sur la présence ou non de son client lors de cette prochaine audience, prévue le lundi 18 octobre 2021 à 14h. Le jugement sera mis en délibéré à une date ultérieure.

Le procès en première instance s’était tenu à huis clos. Ce ne sera pas le cas cette fois-ci, les parties civiles n’en ayant pas fait la demande. 

Ces dernières « comptent sur la présence de M. Olomidé » après une instruction dans laquelle il s’est « largement soustrait à la justice », a indiqué à l’AFP Me David Desgranges, qui défend trois des quatre danseuses. 

Du côté de l’industrie musicale, la salle de concert de La Défense Arena, près de Paris, a annoncé jeudi 21 octobre l’annulation du concert de Koffi Olomidé prévu le 27 novembre.

Né en 1956 dans la région des Grands Lacs en RDC, Koffi Olomidé a déjà été condamné dans son pays en 2012 à trois mois de prison avec sursis pour violences contre son producteur. 

Il avait également été expulsé du Kenya en 2016 pour avoir donné un coup de pied à l’une de ses danseuses, et la Zambie avait émis en 2018 un mandat d’arrêt à son encontre pour une agression sur un photographe en 2012.