Alain Delon en n’a plus tellement envie de vivre. Monstre sacré du cinéma français, depuis son AVC en 2019, son état de santé fait jaser. Au cours de ses confidences auprès du Journal du dimanche le dimanche 29 mai 2022, l’acteur français a dévoilé penser de plus en plus à la mort.
“Physiquement, je me sens plutôt bien, même si je suis fatigué et que je marche avec une canne”, assure Alain Delon, qui pense malgré tout à la mort. “On ne va pas se faire du cinéma : on sait où on va, comment ça finit.”
L’artiste ne semble plus vraiment avoir le goût de la vie. “Quotidiennement, je lis la presse (…) Vous n’allez pas m’assurer que le monde est heureux ! La vie est devenue insupportable et malheureusement celle-ci ne fait plus beaucoup envie”, a assuré Alain Delon tout en précisant : “Je n’ai pas peur de mourir.”

“Tous ceux que j’ai aimés sont partis”
Alain Delon qui pense de plus en plus à la mort, a malheureusement perdu un grand nombreux de ses proches issus de sa génération, et toutes les femmes de sa vie, dont Romy Schneider, décédée il y a 40 ans, le 29 mai 1982. “Tous mes amis sont partis, qu’il s’agisse de Romy, Jean-Paul, Nathalie, Mireille… Tous ceux que j’ai aimés sont partis”. Mais heureusement, pour l’heure, il lui reste une précieuse confidente : Brigitte Bardot.
“On échange souvent, comme deux vieux cons qui parlent de ce qu’ils ont connu et ont pu traverser !”, a assuré l’artiste. Il ajoute par ailleurs, avec humour : “On parle aussi du jour où je serai parti. Et je lui ai dit que j’espère qu’elle partira avant moi, comme cela, je ferai un éloge dans l’église”. Ce à quoi la belle BB aurait répondu : “J’espère plutôt que ce sera toi avant !”
Euthanasie ?
Alain Delon qui “profite de la nature, du calme, du repos” chez lui, à Douchy, continue à se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde et est terrorisé par tous les drames. Pour autant, il n’entend pas se faire euthanasier dans l’immédiat et n’a d’ailleurs rien prévu pour ses obsèques mais pense peut-être établir sa dernière demeure auprès de sa mère, à Bourg-la-Reine. Ce qu’il souhaite avant tout, c’est s’éteindre paisiblement. “Je veux surtout avoir la paix. Je n’ai pas peur de mourir. C’est normal, on y va tous. Mais j’ai peur de souffrir. Je ne veux pas finir dans un lit à l’hôpital.”