Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Algérie : le chanteur Idir, légende de la musique kabyle, est mort !

Facebook
Twitter
WhatsApp

Interprète de la célèbre chanson A vava Inouva, le chanteur algérien Idir est décédé dans la nuit du samedi au dimanche à Paris à l’âge de 70 ans, a-t-on appris.

« Nous avons le regret de vous annoncer le décès de notre père (à tous), Idir, le samedi 2 mai à 21 h 30. Repose en paix papa », indique un message publié sur la page Facebook officielle du chanteur, installé en France. La famille, contactée par l’AFP, n’a pas souhaité s’exprimer.

En plein confinement, Cristiano Ronaldo ‘utilise’ ses enfants pour s’entraîner

« J’ai appris avec une immense tristesse la nouvelle du décès » d’Idir, « une icône de l’art algérien », a salué dans un tweet le président algérien Abdelmadjid Tebboune. « Avec sa disparition, l’Algérie perd un de ses monuments. »

Facebook/Libra : Visa, Mastercard et eBay se retirent du projet

Un chemin musical ouvert le succès planétaire « A Vava Inouva »

De son vrai nom Hamid Cheriet, Idir était né le 25 octobre 1949 à Aït Lahcène, près de Tizi-Ouzou, capitale de la Grande-Kabylie. Alors qu’il se destinait à être géologue, un passage en 1973 sur Radio Alger change le cours de sa vie.

Il remplace au pied levé la chanteuse Nouara, et sa chanson en langue berbère « A Vava Inouva », qui évoque les veillées dans les villages kabyles, fait le tour du monde à son insu pendant qu’il fait son service militaire.

En plein confinement, Cristiano Ronaldo ‘utilise’ ses enfants pour s’entraîner

« Je suis arrivé au moment où il fallait, avec les chansons qu’il fallait », racontait en 2013 à l’AFP Idir, imprégné dès son enfance par les chants qui rythmaient tous les moments de la vie quotidienne. Il rejoint Paris en 1975 pour produire son premier album, également intitulé A Vava Inouva. Il disparaît de la scène pendant dix ans, de 1981 à 1991, mais sa carrière est ensuite relancée.

Une carrière poursuivie avec l’ouverture à divers horizons musicaux

À l’automne 1999, profitant de l’élan donné par ses compatriotes Cheb Mami et Khaled, il signe son retour discographique avec l’album Identités, où il propose un mélange de « Chââbi », la musique algéroise, et de rythmes empruntés aux genres occidentaux.

À l’image de son désir du mélange des cultures, il y chante avec des musiciens de différents horizons culturels, musicaux ou géographiques, comme Manu Chao, Dan Ar Braz, Zebda, Maxime Le Forestier ou Gnawa Diffusion, Gilles Servat, Geoffrey Oryema et l’Orchestre national de Barbès. En 2007, il avait publié l’album La France des couleurs, en pleine campagne pour l’élection présidentielle française marquée par des débats sur l’immigration et l’identité.

Avec LePoint