Ce samedi 1er août plusieurs milliers de Berlinois sont sortis dans les rues pour réclamer l’abolition des mesures contraignantes pour combattre le Covid-19 et le retour des libertés. Les mots d’ordres ? « Bas les masques », « pas de vaccination obligatoire », ou encore « retour des libertés ».
La marche intitulée « la fin de la pandémie – Jour de la liberté » a eu la participation d’un cortège diversifié d’individus. Des militants antivaccins aux « libres-penseurs ».
Elysée : Qui est Claire Hédon, la future Défenseure des droits ?
Les organisateurs ont annoncé 500.000 participants, la police en a compté 17.000. Plusieurs scandaient, « la plus grande théorie conspirationniste est la pandémie du nouveau coronavirus ». Peu d’entre eux portaient un masque, selon un journaliste de l’AFP, et la distanciation physique d’un mètre cinquante normalement obligatoire n’était pas respectée.
Le porte-parole de la police berlinoise a signalé, « Si la distanciation physique ne peut être appliquée, nous continuerons à parler à l’organisateur de l’événement et cela peut effectivement conduire à la dissolution de la manifestation ».
Peu de temps après, la police a annoncé sur Twitter avoir « déposé une plainte » contre l’organisateur de l’événement en raison du « non-respect des règles d’hygiène ». Plusieurs contre-manifestants, ont traité ces militants de « nazis ».
Si l’Allemagne a jusqu’à présent été plutôt épargnée par la pandémie qui y a fait moins de 9.200 morts, les autorités s’alarment d’une lente reprise des infections. Samedi, leur nombre a augmenté de 955 par rapport à la veille, un niveau qui n’était plus atteint depuis le 9 mai, selon l’Institut sanitaire Robert Koch.
