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Angola : Isabel dos Santos poursuit sa descente aux enfers

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Encore une mauvaise nouvelle pour la milliardaire.

Isabel dos Santos, fille de l’ex-président de la République angolaise, Eduardo dos Santos, vient de subir un nouveau coup dur financier. Elle perd le contrôle de Vidatel, opérateur télécoms enregistré dans les îles Vierges britanniques. C’est à travers cette société que la femme d’affaires angolaise détenait 25% de parts de l’opérateur de téléphonie mobile angolais Unitel. Ces parts avaient d’ailleurs déjà été placées sous contrôle judiciaire par l’Angola après le lancement des enquêtes à l’encontre d’Isabel dos Santos.

C’est la Cour suprême des îles Vierges britanniques qui a décidé de la confiscation des parts d’Isabel dos Santos. Elle a nommé des administrateurs judiciaires pour gérer ces actifs ainsi que tous les comptes bancaires y afférents. Ces administrateurs contrôleront également la participation de Vidatel dans Unitel, y compris les droits inhérents à cette participation, à savoir les droits de vote et de représentation de Vidatel aux assemblées générales des actionnaires d’Unitel et le droit de Vidatel de recevoir les dividendes passés et les contrats à terme.

La perte du contrôle de Vidatel par Isabel dos Santos intervient après le gel de ses comptes bancaires en Angola en janvier 2020, suivi un mois plus tard par le gel de ses comptes bancaires au Portugal. En avril 2020, la femme d’affaires a perdu ses actions dans l’opérateur télécoms portugais NOS, saisies par la justice.

Avec agence ecofin