Ministre de la communication sous le régime d’Eduardo Santos, Manuel Rabelais est reconnu coupable d’avoir détourné plus de 116 millions de dollars via une société de marketing entre 2016 et 2017. Il a écopé de 14 ans d’emprisonnement et son co-accusé, Hilário Gaspar Santos, a pour sa part été condamné à dix ans de prison.
Selon le juge Daniel Modesto, les accusés « n’ont pas montré de repentir » lors des audiences, ce que réfute les avocats de la défense.
« Les accusés n’ont exprimé aucun regret. Tout le travail qu’ils ont fait, tous les actes qu’ils ont accomplis, ils l’ont fait avec la conviction qu’ils défendaient les intérêts de l’État et la mission qui leur était assignée. Ils ne pouvaient pas montrer de regrets. Le repentir est pour ceux qui sont convaincus d’avoir fait quelque chose d’illicite, ce qui n’est pas leur cas », déclare Amaral Gourgel, l’avocat de Manuel Rabelais.
Depuis son élection en 2017, le président Jouao Lourenco a lancé une vaste campagne anti-corruption contre les proches de son prédécesseur.
Avec afriqueactuelle.net
