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« Atteinte d’un cancer en phase terminale, j’économise péniblement pour mes funérailles »

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C’est une histoire doublement tragique. Celle d’une mère affrontant son cancer et d’une famille devant faire face à sa perte prochaine. Celle d’une femme qui, face à la mort, doit aussi lutter pour « l’après ».

Melanie Finlay lutte contre un cancer en phase terminale s’étant propagé à ses os, ses poumons, ses hanches, ses genoux et sa moelle osseuse. Mais si la bataille est compliquée, la maman de 48 ans lutte également pour que sa famille ne sombre pas financièrement…

Vivre avec un compte à rebours

Melanie Finlay, 48 ans, vit à Inverness en Écosse. Aujourd’hui, sa crainte est double : son départ prochain, et la crainte que sa famille ne rencontre des difficultés financières après sa mort à cause de la forte augmentation du coût de la vie. Quand elle apprend être atteinte d’un cancer métastatique, elle apprend également qu’il ne lui reste que 12 à 18 mois à vivre. Recevant un traitement, si ce dernier venait à ne plus fonctionner, la maman serait placée en soins palliatifs. Depuis l’annonce de sa maladie, Melanie perçoit un salaire réduit de son employeur et demande le Paiement d’Indépendance Personnelle (PIP). Seul problème, elle a dû attendre six mois pour que cette prestation lui soit accordée.

Ne pas accabler sa famille

Grâce au remboursement perçu de son PIP, Melanie a pu payer les 1.400 euros restants pour son mariage en avril 2022. Dorénavant, la jeune maman désire consacrer l’argent restant à l’organisation de ses funérailles. « J’ai peur que Tom ne soit pas en sécurité financièrement avec Joseph parce qu’il va perdre beaucoup d’argent quand je partirai » déclarait Melanie au journal Mirror. La petite famille réside dans un appartement de deux chambres et dépense environ 140 euros par mois en factures d’énergies à la suite de la flambée du plafond des prix du gaz et de l’électricité le mois dernier.

Mais ce n’est pas leur unique préoccupation, le coût de l’essence l’étant également en raison de ses fréquentes visites à l’hôpital pour des rendez-vous. Son mari Tom, a des horaires réduits et travaille à domicile pour pouvoir s’occuper d’elle à plein temps. Pour tenter de l’aider, Melanie a choisi d’utiliser l’argent restant de leur mariage et de l’utiliser comme fonds funéraire « Parce que je ne veux pas que ma famille soit accablée par le lourd coût d’un enterrement si tôt » concluait-elle, rapporte Entrenous.