Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

> >

Avec une poitrine en forme de pastèques, la chirurgie a changé sa vie

Facebook
Twitter
WhatsApp

C’était un fardeau devenu lourd à porter. Mentalement mais aussi physiquement. Souffrant de gigantomastie, Senetisiwe Ginindza avait des seins qui pesaient 2,95 kg chacun. Sa vie en Afrique du Sud était devenue un cauchemar à cause de cette poitrine qu’elle comparait à deux pastèques : harcèlement en rue, mal de dos, impossibilité de porter des soutiens-gorge car les bretelles lui laissaient des ampoules douloureuses au niveau des épaules.

En plein culte, un préservatif tombe de la Bible du pasteur

« J’avais 15 ans lorsque mes seins sont soudain devenus très gros en peu de temps. Quand j’ai commencé à porter un soutien-gorge, j’avais déjà un bonnet D », explique la jeune femme au Sun. « J’ai toujours été très petite alors, quand ils grandissaient, ils n’étaient pas proportionnels à mon corps. Ils étaient comme des pastèques. »

Avec une poitrine en forme de pastèques, la chirurgie a changé sa vieN’importe quelle activité pouvait se transformer en véritable supplice pour elle. « En descendant les escaliers ou même en marchant, ils frappaient l’un contre l’autre, ce qui était très inconfortable. Je devais tout le temps les tenir car ils étaient grands et pendaient. Courir, c’était très douloureux car ils rebondissaient de haut en bas et montaient jusqu’à mon visage », confie-t-elle.

Avec une poitrine en forme de pastèques, la chirurgie a changé sa vieQui plus est, Senetisiwe a développé un malaise avec les hommes. « J’avais peur d’avoir des relations intimes avec mes partenaires… Mes seins étaient si gros et je ne savais comment ils réagiraient en les voyant », déclare la jeune femme. Elle ajoute que « parfois, c’était inconfortable de rencontrer quelqu’un qui était excité à ce sujet car vous vous sentez juste comme un objet réalisant les fantasmes de quelqu’un d’autre ».

Après des années de souffrance, Senetisiwe a décidé de passer par la case chirurgie pour réduire sa taille de poitrine, passant à 23 ans d’un 40I à un bonnet C. Une opération de quatre heures salvatrice pour la jeune femme. « J’avais toujours du mal pour m’habiller, même mes vêtements de plus grande taille ne m’allaient plus. Tout ce que je porterais avait l’air très provocateur, même si ce n’était pas mon intention, je me sentais très mal à l’aise à cause de l’attention sexuelle que je suscitais. »

2020 : Un ministre japonais a vu venir la malédiction

Aujourd’hui, elle se sent enfin à l’aise et dit pouvoir « faire n’importe quoi ». « Personne ne comprendra la satisfaction personnelle et le soulagement que vous obtenez après avoir perdu tout ce poids. Je suis tellement heureuse de me sentir légère avec mon corps », conclut-elle.