Véritable phénomène musical – pas toujours apprécié à sa juste valeur – Aya Nakamura n’a de cesse de conquérir le public avec ses musiques aux sonorités mêlant R&B, afrobeats et pop urbaine.
Avant de se trémousser sur son nouveau hit “Jolie nana”, qui cumule plus de 21 millions de vues sur YouTube un mois après sa sortie, voici cinq choses à savoir sur la chanteuse.
1. Son nom de scène est inspiré d’un personnage de série
Née le 10 mai 1995 à Bamako au Mali, Aya Dianioko grandit à Aunaly-sous-Bois (Saint-Saint-Denis) dans la cité des 3000, et se passionne pour les séries télévisées. Elle découvre à l’âge de 12 ans le feuilleton fantastique Heroes de Tim Kring, qui suit l’histoire de personnes d’apparence ordinaire, dotées de pouvoirs hors du commun.
C’est en clin d’œil à son personnage préféré, l’informaticien japonais Hiro Nakamura, que Aya Dianioko se fera désormais appeler Aya Nakamura à la scène.
2. Elle aurait pu être notre nouvelle Laura Manaudou
Ado, la carrure d’athlète de l’’interprète de “Pookie” tape dans l’œil de la Fédération de natation, qui tente de l’enrôler en compétition. Seulement, Aya a dû faire face à un obstacle de taille qui a mis un terme à sa potentielle carrière de nageuse : elle avait la “flemme” d’être tout le temps mouillée.
“Flemme. Je commençais à aimer le maquillage et c’est relou d’être tout le temps mouillée” avoue-t-elle en 2019 dans les colonnes de Elle. Effectivement, pour devenir nageuse c’est un détail gênant…
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que sa paresse la pousse à abandonner un choix de carrière. “J’adore dessiner et tous les murs de ma chambre étaient couverts de croquis. Alors j’ai voulu faire du modélisme, mais quand j’ai compris qu’il fallait dessiner tout le temps…”. Heureusement que sa flemme légendaire ne l’a pas poussée à abandonner la musique !
3. Elle a détrôné Edith Piaf
La star affole les hit-parades, bien au-delà de nos frontières. Grâce à son tube “Djadja”, Aya Nakamura exporte sa musique et devient la coqueluche de l’Europe. La jeune femme s’est hissée plusieurs semaines durant en première position du hit-parade au Pays-Bas, et a surpassé l’exploit d’Edith Piaf. Jusqu’alors, elle était la seule interprète féminine française à avoir réussi l’exploit en 1961, avec le mythique titre “Non, je ne regrette rien”.
4. Près de 20 millions d’auditeurs par mois sur Spotify… mais toujours aucun prix
La star, qui dépasse maintenant le milliard de vues sur YouTube, est aussi l’artiste française la plus écoutée de Spotify. En date du 22 août 2020, elle compte 19 567 161 auditeurs par mois, ce qui fait d’elle la 139e artiste la plus écoutée dans le monde !
Une nouvelle consécration qui n’a pas manqué de faire réagir la jeune femme sur Twitter, son réseau social préféré.
En France pourtant, pays à la forte tradition littéraire, l’artiste entretient une relation d’amour-haine avec les médias, qui passent le plus clair de leur temps à se demander si elle parle réellement français. Dommage, car les chansons de cette icône d’une génération – souvent porteuses d’un message féministe – se révèlent plus profondes qu’elles n’y paraissent.
Malgré son succès hors-norme et interplanétaire (Rihanna, Sam Smith, Neymar et même Madonna et sa fille en sont totalement fans), la reine du R&B n’a fait qu’une fois la couverture d’un magazine en France. Et, en dépit de ses records d’écoute, la chanteuse aux maintes nominations n’a pour l’instant remporté aucun prix.
5. Elle est à l’origine d’un challenge qui affole le réseau social TikTok
La chanteuse a pu être érigée au rang de phénomène musical grâce aux réseaux sociaux, sur lesquels elle s’est fait connaître et a bâti sa notoriété. La star incontournable de la toile maîtrise les codes d’internet à la perfection, et n’a pas hésité à investir TikTok pour dévoiler son nouveau single, “Jolie Nana”, dont le démarrage tonitruant surpasse même celui de “Djadja” en 2018.
En juillet, elle lance le challenge #FautPasSeNégliger, où elle invite ses fans à mettre en scène de façon créative un relooking façon avant/après. Depuis, les vidéos du genre pullulent sur la plateforme.
Avec sudouest.fr