Mardi 17 novembre, les Français ont pu assister à un entretien exclusif de Barack Obama avec François Busnel sur France 2, à l’occasion de la parution du premier tome de ses mémoires : A Promised Land.
L’ancien président américain a notamment évoqué le principal reproche que lui faisait son épouse, Michelle, tout au long de ses deux mandats. “Parfois on me critiquait parce que j’étais trop professoral, que je prenais trop de temps pour expliquer les choses, les décrire… Même votre épouse, dans le livre, dit ça en effet.” “Oui, elle me dit : ‘Allez, vite, vite !’ Michelle me dit parfois : ‘Les gens ne veulent pas entendre tout ça. Vas-y dis-leur : Voici ce que nous allons faire'”, a souligné le prédécesseur de Donald Trump.
D’ailleurs, si Barack Obama et Michelle Obama apparaissaient comme un couple extrêmement soudé en public, les choses étaient complètement différentes en privé. Plusieurs fois, l’ancienne First lady a fait savoir à son époux qu’elle n’appréciait pas la vie à la Maison Blanche. Des propos confirmés par l’ancien président en personne auprès du magazine People il y a quelques jours. Ce jeudi 26 novembre, une interview exclusive de Barack Obama est parue dans Paris Match.
Toujours le même rêve
L’occasion pour l’ancien locataire de Washington de confirmer que “Michelle est heureuse” aujourd’hui. “En famille, nous avons eu le privilège de parcourir le monde, de rencontrer des personnes remarquables et d’observer au plus près la puissance et la résilience de notre nation”, soutient-il. Si Barack Obama confirme avoir “paradoxalement” eu la chance de passer plus de temps avec ses filles Malia et Sasha que s’il était resté sénateur, il révèle en revanche avoir plusieurs fois été pris de doutes lors de ses huit années de mandat.
“A partir de ma deuxième ou troisième année de mandat, j’ai fait le même rêve récurrent, peut-être une fois tous les six mois, où je marchais dans la rue en me dirigeant vers un marchand de glaces, ou un café, sans que personne me reconnaisse. Une sensation merveilleuse. Mais hélas un rêve”, confirme-t-il. “J’ai déploré une fois ne pas pouvoir vivre normalement lors d’une conversation avec Bruce Springsteen, devenu depuis un ami proche. Sa réponse ? « Eh, mec, c’est juste le prix à payer pour vivre ses rêves ». « Ok me suis-je dit, c’est lui qui a raison »”, termine l’ancien président américain.
Avec Télé-loisirs.fr