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Benin : l’Etat restaure ses monuments historiques liés à l’esclavage

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Ouidah est en travaux. Le Bénin a décidé de restaurer le vieux fort portugais et de réhabiliter les édifices de « la route des esclaves », qui mène à la Porte du Non-Retour. 

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Symbole même de l’esclavage, là étaient amarrés les vaisseaux chargés d’esclaves, prêts à retraverser l’Atlantique.

Avec le soutien de l’UNESCO, près d’un milliard d’euros ont été investis pour l’ensemble des travaux, ainsi que pour la construction d’un musée du Vaudou et de l’ancien royaume du Dahomey. C’est notamment pour constituer les collections de ces musées que le Bénin a demandé la restitution d’objets pris durant la période coloniale.

Avec son architecture afro-portugaise, la cité de Ouidah fut un comptoir majeur dans le commerce transatlantique des esclaves. Dans le grand fort portugais qui trône au milieu de cette cité historique, sont passés plus d’un million d’hommes, de femmes (chiffres de Yale University) entre les XVIIe et XIXe siècles, avant d’être embarqués à travers l’océan Atlantique.

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L’édifice abrite le Musée d’Histoire de la ville, mais une partie de la collection a été délocalisée à la Maison du Brésil, en attendant la fin des travaux prévue vers décembre 2020. On y trouve cartes et atlas des navigateurs portugais, des fusils de traite utilisés par l’armée royale…