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Bénin : un jeune homme victime de châtiments corporels sévères au palais Ogboni bouleverse la toile (photos)

Crédit Photo : les 4 vérités

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D’après des informations relayées par le média les4vérités, M. Ibrahim, juriste de formation a été admis au cabinet de Owolobê depuis août 2019. Mais du 22 au 23 juin, il a subi des pénitences corporelles dont des vidéos circulent en ce mois de juillet 2021 sur la toile.

Selon la victime, « ils sont 18 personnes » à prendre part à la séance qui a décidé de sa flagellation au premier étage du palais de Owolobê à Cotonou. Il cite le premier ministre impérial, un certain N. William, un certain Yekini, une dame Alice B. qui aurait fait sortir le matériel (au total 4) qui a servi à sa flagellation à savoir un bâton en fer, un bâton en bois, une lanière…

Ainsi, il était demandé à chacun des ministres et personnes présents de « passer à l’acte », et donc de lui servir violemment des coups en guise de correction, certainement pour la faute commise. “Un certain Louis appelé gouverneur Covè a ouvert le bal”, à en croire les propos de la victime ; ensuite un vieux dénommé “institution”, dame Germaine, ministre de la communication du palais, etc.

« Ils ont retenu mon cou pour que je ne puisse pas parler, Dieu aidant, j’ai eu la force de m’échapper du premier étage, passant par le rez-de-chaussée pour sortir. Heureusement, à ma sortie, j’ai rencontré un zem qui m’a conduit au centre de santé de Kowégbo où j’ai été sauvé », raconte sieur Ibrahim.

Au cours de la correction infligée à sieur Ibrahim, un monsieur rétorquant aux supplications de la victime qui implorait sa clémence afin qu’il cesse de lui donner des coups : ‘‘Tu es un officier du palais”. Et à une dame de marteler en langue Fon : “Tu rejoins ton domicile après”.

« J’ai eu des blessures un peu partout … », fait savoir la victime dont des images et vidéos sont commentées sur la toile. Dans un document audio, la victime relate sa version des faits et appelle à l’aide.

Pour ce qui est de Owolobê ou « Sa majesté Oba Oluwa Agbayé, roi de la Fraternité Ogboni », il a été arrêté et gardé à la Brigade criminelle ainsi que quatre autres personnes, rapportent « Les murs ont des oreilles ». D’autres personnes impliquées dans cette bastonnade seront aussi poursuivies, apprend-on