Presque trois mois après l’ouverture de son procès pour vi0ls et agressions s3xuelles, Benjamin Mendy s’est exprimé ce lundi 7 novembre pour la première fois à la barre du tribunal de Chester.
Si ses auditions auprès des enquêteurs avaient déjà été diffusées, le latéral n’avait pas encore pris la parole pour se défendre.
Le joueur de Manchester City a témoigné devant le jury dans cette affaire où il est accusé de sept vi0ls, une tentative de vi0l et une agression s3xuelle sur six femmes différentes. L’occasion pour le champion du monde 2018 de faire connaître son quotidien à Manchester depuis son arrivée chez les Skybues en 2017.
Après avoir rappelé pendant quelques minutes où il avait grandi, dans quel contexte familial et comment était sa vie en centre de formation, Benjamin Mendy a décrit son arrivée en Angleterre et tous les changements liés à la découverte de ce nouveau pays et au “rêve de jouer en Premier League”.
Le footballeur a notamment raconté comment il recevait souvent des amis chez lui, ou qu’il demandait parfois à certains proches comme Louis Saha Matturie (co-accusé dans ce procès) de faire des courses ou de lui rendre des services. Le Français a également décrit le fonctionnement de sa panic room, qui a beaucoup fait parler en début de procès.
Le défenseur des Skyblues a confirmé qu’il fallait un code pour accéder à la pièce depuis l’extérieur de la pièce. Néanmoins, selon lui, il suffisait d’activer la poignée pour quitter la pièce depuis l’intérieur. Cette panic room pourrait être l’un des points cruciaux de ce procès puisque plusieurs jeunes femmes ont estimé s’y sentir enfermées avant d’y être les victimes (présumées) de Benjamin Mendy. L’ancien de Monaco et de l’OM a aussi décrit sa maison avec la présence de plusieurs chambres et de nombreux lits. Tout en précisant qu’il lui arrivait de ne pas toujours dormir dans son propre lit.
Prenant la voix sans parler trop fort, notamment pour présenter la manière dont il se comportait en général avec les femmes, Benjamin Mendy a expliqué que sa vie avait changé du tout au tout après son arrivée en Angleterre. “J’ai commencé à recevoir plein de messages sur Instagram”, a ainsi détaillé le Français pour décrire son quotidien. Selon lui, la popularité d’un club comme Manchester City a décuplé l’intérêt des femmes pour lui “dix fois plus”.
“La manière dont je parlais aux femmes était directe. […] Si elles voulaient une relation s3xuelle et moi aussi, ça m’allait”, a encore reconnu le latéral gauche au tribunal. Avant d’enchaîner : “Je sais que je ne suis pas Brad Pitt et je sais que les femmes ne venaient pas vers moi pour ce à quoi je ressemble.”
Très clair, selon lui, dans ses échanges avec les jeunes femmes qu’il croisait en soirée ou avec lesquelles il échangeait sur les réseaux sociaux, le Français a également assuré qu’il s’arrêtait quand une invitée disait non.
Benjamin Mendy a aussi profité de son témoignage devant le jury pour justifier la confiscation des téléphones pour ses convives. Afin de préserver sa vie privée ou celle de certains amis footballeurs présents pendant les fêtes à son domicile, l’international tricolore de 28 ans leur interdisait l’usage de leur téléphone. Surtout quand il ne connaissait pas les jeunes femmes invitées. “Je leur disais: si vous voulez venir à l’after, vous n’utilisez pas votre téléphone”, a encore livré l’un des deux co-accusés de ce retentissant procès.
Avec BFM TV