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Boeing 737 MAX : une discussion compromettante fait surface dans l’enquête

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Nouveau rebondissement dans le fiasco du 737 MAX de Boeing. Une discussion entre deux employés du constructeur américain révèle que le système automatique qui devait empêcher le 737 MAX de partir en piqué rendait l’avion difficile à piloter en simulateur.

«Hier (jeudi), Boeing a alerté le département des Transports de l’existence de messages instantanés entre deux employés de Boeing, discutant de certains éléments de communication avec la FAA lors de la certification initiale du 737 MAX en 2016», dénonce le régulateur dans un courriel.

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Dans cet échange, Mark Forkner, à l’époque le pilote en charge de mener la certification internationale du MAX explique à un collègue que le MCAS (le système qui a depuis été mis en cause dans deux crashs qui ont fait 346 morts) «déraille» dans le simulateur.

Alors que son interlocuteur lui fait remarquer qu’il allait falloir actualiser les instructions dans le manuel de vol, M. Forkner répond : «En gros, ça veut dire que j’ai menti aux régulateurs (sans le savoir)». Ce à quoi son collègue ajoute, «ce n’était pas un mensonge, personne ne nous avait dit que c’était comme ça.»

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Cet enregistrement compromettant jette un nouveau pavé dans la mare, alors que l’agence fédérale de l’aviation (FAA) américaine a accusé Boeing ce vendredi de lui avoir caché des documents importants liés à la certification du 737 MAX, cloué au sol depuis sept mois après les deux catastrophes.

«La FAA est en train d’examiner les informations (contenues dans les documents) pour déterminer quelles mesures appropriées prendre» contre Boeing, assure le régulateur, dont la proximité avec Boeing a été dénoncée de toutes parts depuis les accidents.

Pour attester son indépendance, la FAA a adressé une lettre dans la foulée à Dennis Muilenburg, le patron de Boeing, le sommant de s’expliquer. Le constructeur assure pour sa part qu’il continuera à collaborer à l’enquête.

Avec Le Figaro