‘’ Diva’’, c’est l’appellation de cette sculpture vaginale rouge de 33 mètres de long sur le versant d’une montagne du nord-est du Brésil.
La vulve créée par l’artiste Juliana Notari relance le débat sur le genre, au Brésil, dirigé par un pouvoir très conservateur, celui de Jair Bolsonaro. L’idée est de parler du sexe sans voile. La vulve suscite l’admiration des touristes.
‘’ L’œuvre de Juliana (Juliana Notari, l’artiste qui a créé “Diva”, ndlr) est formidable pour la communauté et attire de nombreuses personnes de l’étranger qui viennent nous rendre visite’’, souligne Ronaldo Tavares, un artiste brésilien.
L’excavation de six mètres de profondeur, recouverte de ciment, a pris près de 11 mois. Mais elle pose des questions qui deviennent de plus en plus urgentes.
‘’Je pense que cette œuvre parle autant du “féminin sacré”, de la féminité des femmes, que de mère nature, et je pense qu’elle établit un lien très agréable entre elles”, explique Samara Larissa Ferreira, qui visite le lieu.
Depuis 2003, Notari “travaille avec l’anatomie féminine et cherche à provoquer des discussions autour des tabous sexuels imposés aux femmes”.
Son œuvre n’échappe pas aux critiques des conservateurs. Le but est peut-être atteint à travers le débat qui est en marche.
Avec Africanews