Percutant, rapide, fantasque, Vinicius Junior semble franchir un cap depuis le début de cette saison. Le jeune ailier du Real Madrid allie son sens du spectacle à une efficacité nouvelle.
Une ascension qui tranche avec les péripéties de Neymar, leader technique de la Seleçao depuis dix ans. Pour le journaliste Antonio Romero, une passation de pouvoir peut avoir lieu.
« Le futur s’appelle Vinicius »
« Alors que le Brésil s’enflamme à cause de l’énième manque de professionnalisme de Neymar, prétextant des douleurs musculaires qui l’empêchent de jouer, mais pas de faire la fête, Vinicius a profité de son opportunité tardivement accordée par Tite pour montrer à ses compatriotes qu’il était venu pour rester, a lancé le journaliste du quotidien AS.
(…) Son coup du foulard était spectaculaire et efficace dans un endroit du terrain où seul un génie peut le réaliser.
(…) Pendant que Neymar bougeait ses hanches sur la piste de danse, le Madrilène serrait les dents pour montrer aux supporters ce que le public de Madrid sait déjà ».
« Ceux qui le connaissent le mieux disent que c’est un Brésilien atypique, qu’il n’y connaît pas grand-chose en samba, mais qu’il s’occupe bien de son corps comme un moine pour devenir le crack que son potentiel désigne.
Il ne s’entoure pas de « toiss » fantasques, a-t-il continué. Il s’entoure de sa famille et de quelques amis qui lui conseillent de prendre soin de lui.
Dans le pays du talent par excellence, il devient de plus en plus évident que Neymar est du passé et que le futur s’appelle Vinicius ».Surtout si le Parisien envisage de quitter la sélection après le Mondial au Qatar.
