Burkina-Faso : le dialogue avec les groupes armés, une nécessité selon le CICR

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« On entretient des dialogues (avec les groupes armés) non pas pour faire plaisir ni pour conférer quelques légitimités que ce soit à des groupes armés ou à un gouvernement. On fait cela par nécessité, pour un besoin humanitaire », a déclaré Peter Maurer, président du Comité international de La Croix-Rouge (CICR) lors d’une conférence de presse, ce lundi 14 septembre.

En conséquence, un article paru le 4 août dernier sur le site de l’hebdomadaire français ‘Valeurs actuelles’, reprochait au CICR de pactiser avec les groupes armés djihadistes au Burkina Faso.

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« Nous ne pactisons pas avec eux contrairement à ce qui est sous-entendu dans l’article. Nous essayons de prendre langue avec les groupes armés non-étatiques parce que nous voulons apporter de l’assistance humanitaire à ces personnes qui sont dans le besoin », a soutenu le chef de la délégation du CICR au Burkina Faso, Laurent Saugy.

Au Burkina Faso, l‘intensification des violences entrave l’accès aux services essentiels, notamment aux soins de santé, 14 % des établissements sanitaires ayant été fermés ou ne fonctionnant que partiellement, selon le CICR.

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Les violences djihadistes ont fait plus de 1100 morts et contraint plus d’un million de personnes à fuir leurs foyers.

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