Depuis son départ des affaires présidentielles, Nicolas Sarkozy continue de s’occuper. Entre la publication d’ouvrages, des communications et son travail au cabinet d’avocats Realyze qu’il a rejoint en 2013, l’ancien président peut se targuer de se préparer des vieux jours heureux.
Selon les chiffres publiés par Capital, cette fin de semaine, le cabinet d’avocats, dont il détient 34%, via la holding CSC, voit son business fleurir.
Il s’agit d’un profit en forte progression par rapport aux 610.312 euros de l’exercice 2018, écrit le média. Et tout simplement d’un record depuis le retour aux affaires de Nicolas Sarkozy après sa tentative de réélection ratée, en novembre 2012.
Fort d’une vingtaine de collaborateurs spécialistes de l’immobilier et du crédit à la consommation, le cabinet qu’avaient co-fondés Nicolas Sarkozy et Arnaud Claude en 1987 affiche une insolente santé financière depuis une décennie.
Cette réussite doit beaucoup à l’influence et au réseau de l’ancien président, qui a permis à Realyze d’étoffer sa clientèle.
Les groupes Lagardère, Accor, Bouygues, Bolloré, Servier, BPCE, les villes de Levallois et Puteaux, tous dirigés par des proches de Nicolas Sarkozy, ont notamment confiés leurs intérêts à Realyze. C’est également le cas de la banque Rothschild, ou du constructeur automobile Toyota.
Avec le renfort de Nicolas Sarkozy, le chiffre d’affaires du cabinet a doublé entre 2011 et 2018, passant de 3,5 à 7 millions d’euros. De quoi assurer de belles retombées financières pour l’ex-président et ses deux associés, l’avocat Arnaud Claude et son fils, Christofer.
Si le cabinet s’est volontairement privé de dividendes en 2019, sur les six années précédentes il a distribué en cumulé 2,2 millions d’euros à la holding CSC. Cette dernière a elle-même redistribué sur la même période 395.200 euros de dividendes à ses actionnaires, dont 134.368 euros à Nicolas Sarkozy.