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Cameroun : au moins 12 morts dans un attentat suicide dans l’extrême nord-est

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Dans la nuit du jeudi 7 janvier au vendredi 8 janvier, un groupe s’est infiltré dans la localité de Mozogo.

Selon le gouvernement, le groupe armé a fait irruption dans cette localité vers 00h30. Ses membres avaient commencé par poser des mines à l’entrée du village de Mozogo. Ils ont lancé une attaque kamikaze, précise un communiqué du ministère de la Communication, avant d’ouvrir le feu sur ses habitants.

Yaoundé attribue l’attaque à Boko Haram. Elle a fait au moins 12 morts dont 11 civils et l’un des kamikazes. Deux autres personnes ont été blessées, elles ont été transportées à l’hôpital, toujours selon le gouvernement.

Plus tôt dans la journée, un chef traditionnel de Mozogo et un policier avaient affirmé à l’Agence France-Presse que 13 civils avaient été tués par un kamikaze, dont 8 enfants. Des assaillants avaient attaqué en plein milieu de la nuit, en brandissant des machettes et aux cris de « Allah Akbar ». Mais le gros des victimes aurait été fait par une femme kamikaze qui aurait profité de la confusion pour déclencher des explosifs qu’elle portait sur elle.

Ces témoins attribuaient également cette attaque à la secte Boko Haram qui multiplie, ces dernières années les attaques meurtrières contre les forces de sécurité et les civils dans cette région de l’extrême nord du Cameroun.

Par ailleurs, le ministère de la communication a déclaré hier soir qu’il y avait eu une autre attaque, cette fois à Matazem dans l’ouest du pays au petit matin, attribuée à un groupe sécessionniste. Au moins six personnes ont été tuées, quatre membres des forces de sécurité et deux civils.

Avec RFI.